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Las Vegas Parano
21/06/2006 06:23
A travers l'épopée à la fois comique et horrible vers Las Vegas du journaliste Raoul Duke et de son énorme avocat, le Dr. Gonzo, évocation caustique et brillante de l'année 1971 aux Etats-Unis, pendant laquelle les espoirs des années soixante et le fameux rêve américain furent balayés pour laisser la place à un cynisme plus politiquement correct.
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Free party: Histoire
21/06/2006 06:10
Si les soirées clandestines ont toujours existé sous divers noms ou formes que ce soit les afterhour clubs durant la prohibition aux États-Unis ou les soirées dans les catacombes de Paris dans les années 1980 et si ce caractère de clandestinité génère des similarités, l'essor des free party est intrinséquement lié à l'avénement de la techno et aux avancées technologiques qui lui furent contemporaines (téléphone portable et internet) puisque c'est par l'intermédiaire de ces nouveaux outils que les soirées clandestines furent popularisées.
L'histoire des free parties est à l'origine liée à celle des rave parties, même si au milieu des années 1990, les deux mouvements ont commencé à diverger (Voir l'article détaillé rave party).
- 1993, premier teknival à Beauvais.
- 1995, première circulaire émise par la direction générale de la police nationale : « Les soirées raves : des situations à hauts risques ».
- Fin 1998, circulaire émise par les ministères de la Défense, de la Culture et de l’Intérieur qui distingue raves légales et raves clandestines.
- Mai 2001, le succès du teknival du premier mai inspire Thierry Mariani qui dépose un amendement à la loi sur la sécurité quotidienne (LSQ), visant à autoriser la police à saisir le matériel ayant permis l'organisation les free parties, sous contrôle d'un officier de police judicaire.
- 29 mai 2001, cet amendement, après avoir été remanié par Daniel Vaillant, est voté par le Sénat. Il est alors inséré dans l'article 23 de la loi 95-73 sur la sécurité quotidienne. Il stipule que les rassemblements à caractère musical organisés par des personnes privées dans des lieux non aménagés et qui ne répondent pas à des critères, fixés par le conseil national, d'organisation et de prévention des risques susceptibles d'être encourus par les participants doivent être déclarés aux préfets des départements dans lesquels l'évènement doit avoir lieu. À cette déclaration doit être jointe une autorisation du propriétaire du terrain. Le préfet est libre de refuser le rassemblement si les critères ne sont pas respectés. Dans le cas où un rassemblement se tiendrait sans déclaration préalable ou malgré une interdiction du préfet, le matériel ayant servi à l'organisation de la free party pourra être saisi et les organisateurs punis d'une peine de prison et de 7500 euros d'amende.
- 5 juin 2001, suite aux réactions à cet amendement, Lionel Jospin se voit contraint d'annoncer le retrait du dispositif anti-raves lors de son passage en deuxième lecture à l'assemblée.
- 26 juin 2001, tous les textes encadrant les fêtes techno dans le projet de loi sur la sécurité quotidienne sont retirés.
- 31 octobre 2001, du fait des attentats du 11 septembre, le débat sur la sécurité est relancé et est votée une loi dans laquelle on retrouve les précédents amendements un peu retravaillés, mais ne s'appliquant désormais qu'aux rassemblements réunissant du public sur un terrain pouvant recevoir plus de 250 personnes, soit 90m².
- 3 mai 2002, le décret d'application de l'article 53 de la LSQ, dit décret Vaillant est signé par le Premier ministre Lionel Jospin. L'association Technopol, association pour la défense, la reconnaissance et la promotion des cultures, des arts et des musiques électroniques, dépose un recours auprès du Conseil d'État pour demander l'annulation du décret d'application au motif que le texte fait peser un régime d'autorisation et non un régime de déclaration comme il a été présenté par le gouvernement aux députés de l'assemblée nationale. Le recours est rejeté et le texte reste appliqué de manière floue.
- Octobre 2002, la loi sur la sécurité intérieure proposée par Nicolas Sarkozy renforce ces interdictions.
- Depuis 2003, de grands rassemblements ont fait figure de modèle de coopération entre l'État et le mouvement teufeur (des médiateurs issus des collectifs de sons servent d'interlocuteurs avec les administrations, aidés ensuite par des bénévoles afin de programmer une organisation logisitque cohérente avec les autorités). Lequel mouvement s'est organisé en collectifs ou associations (Le Collectifs des Sound system, Chep'Art, CTAC, Korg'n Heol…) et a ouvert des négociations avec le gouvernement dès les premières saisies de sons. Ces négociations aboutirent à la nomination d'un médiateur de l'État par préfecture et à plusieurs circulaires visant à encourager les préfets à donner des autorisations.
- 2005, suite à ces négociations un changement de la loi par décret devait porter à 500 (au lieu de 250) le nombre de participants avant une déclaration obligatoire mais malgré la promesse d'une parution rapide il se fait encore attendre.
Dans son aspect de fête libre, la free party laisse une part importante à diverses formes de création artistique.
Qu'il s'agisse de la musique mixée par les DJs d'abord, issue de productions libres et distribuées via des réseaux alternatifs tels que la VPC ou même improvisée en temps réel comme le font les livers, avec parfois des interventions vocales en direct pour accompagner le son.
La décoration est mise en avant, elle aussi, avec des tentures, des tags, parfois des sculptures ou des sortes de totems ainsi que via les installations et les jeux de lumières.
D'autres formes d'arts s'expriment aussi, par des prestations, notamment les arts de rue avec parfois des échassiers et souvent des spectacles pyro-techniques improvisés ou non (cracheur de feu, jonglerie avec torches enflammées, bollas, etc.) ou aussi des réalisations de tags, plus rarement des concerts et des prestations de théâtre de rue.
Le vjing est aussi très présent en free party.
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France et free party
21/06/2006 06:05
France
On estime qu'à la fin des années 1990, il y avait quelques dizaines de « fêtes libres » chaque week-end (de taille variable, pouvant rassembler entre plusieurs milliers de personnes et près d'une centaine voire moins dans le cadre d'une soirée plus privée).
Avant sa dissolution en 2005, le collectif des sounds systems[1] dénombrait plus d'une centaine de sound systems, c'est-à-dire des groupes possédant en commun un matériel de sonorisation destiné à être utilisé en free party.[2]
Plusieurs séries de lois sont venues encadrer les free parties et d'après les dernières d'entre elles, la fête doit être déclarée préalablement au préfet pour obtenir une autorisation et ne pas risquer la saisie du son.
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Free party
21/06/2006 06:03
Une free party (aussi nommée teuf ou parfois fête libre) est une fête techno souvent gratuite ou dont le tarif à l'entrée est libre et laissé à l'appréciation des participants. La free party se déroule souvent dans la nature (forêt, montagne…) ou dans des usines ou hangars désaffectés.
Le terme le plus usité à l'origine était celui de rave party. Aujourd'hui, les « raves » désignent plus souvent les fêtes commerciales, tandis que les « free parties » se fondent sur la gratuité — ou semi-gratuité — et la clandestinité.
Une free party — considérée comme une zone d'autonomie temporaire du point de vue des participants ou comme une zone de non-droit du point de vue des autorités — est un lieu où un sound system « pose » du « son » (matériel de sonorisation) pour en faire profiter les participants. L'installation d'une free party ne se limite pas au système de sonorisation, qui est souvent accompagné d'un bar improvisé et d'un espace de repos désigné sous le nom de « chill-out » où l'on trouve souvent des brochures de prévention sur les drogues, la sexualité, l'ouïe, etc.
Le lieu, généralement inhabituel pour une soirée (champs, grottes, bâtiments désaffectés…), est tenu secret jusqu'au commencement de la fête, ce qui donne souvent lieu à un jeu du chat et de la souris avec la police. Les moyens modernes de communication, téléphone portable et internet, permettent de relayer rapidement et confidentiellement l'information sur le lieu. En effet, les organisateurs utilisent souvent des infolines, des répondeurs interrogeables à distance avec un code communiqué sur le flyer de la free party ; ils n'y dévoilent les informations relatives au plan d'accès qu'au moment même où la free party commence.
Les participants s'auto-désignent sous le terme de « teufeurs ». Certains utilisent comme moyen de transport des fourgonnettes plus ou moins aménagées, appelées « cametards ».
Contrairement à une confusion souvent faite, le terme « free » ne doit pas être entendu dans le sens de « gratuit » mais dans le sens de « libre », ces fêtes tenant par dessous tout à se démarquer du mercantilisme des soirées traditionnelles.
L'usage du terme « free party » par opposition au terme « rave party » est attribué aux Spiral Tribe, un des collectifs anglais réputés pour avoir fait connaître la free party à travers l'Europe.
Le terme « son » désigne souvent le système de sonorisation en lui-même, comme dans l'expression « mur de son » qui désigne l'alignement d'enceintes diffusant la musique ou dans l'expression « poser du son » qui désigne l'action de mettre en place un tel système de sonorisation. Mais ce terme peut aussi s'employer comme synonyme francophone de « sound system » pour désigner l'ensemble des personnes participant à l'organisation de la free party. Utilisé dans ce sens, il peut aussi être synonyme de « tribe » (anglais pour « tribu »), terme qui met en avant l'organisation, comme le mode de vie tribal et communautaire souvent adopté par les teufeurs.
Le terme « donation » est parfois utilisé comme synonyme de PAF (participation aux frais) par référence à l'époque où cette participation était laissée à la libre appréciation du public.
La musique diffusée lors d'une free party est généralement de la tekno.
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Chill-out
21/06/2006 05:58
Dans les rave-parties ou dans les free parties, le chill-out désigne un espace ou une salle aménagé pour permettre aux participants de se reposer avant de repartir sur les dancefloors.
Généralement pourvu de sièges, voire de matelas, baigné d'ambient, le chill-out fait le lien entre la techno et la vague psychédélique des années 1970.
Par métonymie, le terme "chill-out" a désigné quelque temps une musique planante diffusée dans les salles de chill-out.
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