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la démocratie n'est plus qu'un moule dans lequel on est obligé de se fondre...marche ou crève... et si tu crèves pas tout seul on va t'aider parce que t'es gênant!!
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la démocratie n'est plus qu'un moule dans lequel on est obligé de se fondre...marche ou crève... et si tu crèves pas tout seul on va t'aider parce que t'es gênant!!

VIP-Blog de pandorespiral
  • 53 articles publiés
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  • Créé le : 21/06/2006 05:07
    Modifié : 26/06/2006 06:15

    Garçon (21 ans)
    Origine : Perpignan
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    Free party: Histoire

    21/06/2006 06:10

    Free party: Histoire


    Si les soirées clandestines ont toujours existé sous divers noms ou formes que ce soit les afterhour clubs durant la prohibition aux États-Unis ou les soirées dans les catacombes de Paris dans les années 1980 et si ce caractère de clandestinité génère des similarités, l'essor des free party est intrinséquement lié à l'avénement de la techno et aux avancées technologiques qui lui furent contemporaines (téléphone portable et internet) puisque c'est par l'intermédiaire de ces nouveaux outils que les soirées clandestines furent popularisées.

    L'histoire des free parties est à l'origine liée à celle des rave parties, même si au milieu des années 1990, les deux mouvements ont commencé à diverger (Voir l'article détaillé rave party).

    • 1993, premier teknival à Beauvais.
    • 1995, première circulaire émise par la direction générale de la police nationale : « Les soirées raves : des situations à hauts risques ».
    • Fin 1998, circulaire émise par les ministères de la Défense, de la Culture et de l’Intérieur qui distingue raves légales et raves clandestines.
    • Mai 2001, le succès du teknival du premier mai inspire Thierry Mariani qui dépose un amendement à la loi sur la sécurité quotidienne (LSQ), visant à autoriser la police à saisir le matériel ayant permis l'organisation les free parties, sous contrôle d'un officier de police judicaire.
    • 29 mai 2001, cet amendement, après avoir été remanié par Daniel Vaillant, est voté par le Sénat. Il est alors inséré dans l'article 23 de la loi 95-73 sur la sécurité quotidienne. Il stipule que les rassemblements à caractère musical organisés par des personnes privées dans des lieux non aménagés et qui ne répondent pas à des critères, fixés par le conseil national, d'organisation et de prévention des risques susceptibles d'être encourus par les participants doivent être déclarés aux préfets des départements dans lesquels l'évènement doit avoir lieu. À cette déclaration doit être jointe une autorisation du propriétaire du terrain. Le préfet est libre de refuser le rassemblement si les critères ne sont pas respectés. Dans le cas où un rassemblement se tiendrait sans déclaration préalable ou malgré une interdiction du préfet, le matériel ayant servi à l'organisation de la free party pourra être saisi et les organisateurs punis d'une peine de prison et de 7500 euros d'amende.
    • 5 juin 2001, suite aux réactions à cet amendement, Lionel Jospin se voit contraint d'annoncer le retrait du dispositif anti-raves lors de son passage en deuxième lecture à l'assemblée.
    • 26 juin 2001, tous les textes encadrant les fêtes techno dans le projet de loi sur la sécurité quotidienne sont retirés.
    • 31 octobre 2001, du fait des attentats du 11 septembre, le débat sur la sécurité est relancé et est votée une loi dans laquelle on retrouve les précédents amendements un peu retravaillés, mais ne s'appliquant désormais qu'aux rassemblements réunissant du public sur un terrain pouvant recevoir plus de 250 personnes, soit 90m².
    • 3 mai 2002, le décret d'application de l'article 53 de la LSQ, dit décret Vaillant est signé par le Premier ministre Lionel Jospin. L'association Technopol, association pour la défense, la reconnaissance et la promotion des cultures, des arts et des musiques électroniques, dépose un recours auprès du Conseil d'État pour demander l'annulation du décret d'application au motif que le texte fait peser un régime d'autorisation et non un régime de déclaration comme il a été présenté par le gouvernement aux députés de l'assemblée nationale. Le recours est rejeté et le texte reste appliqué de manière floue.
    • Octobre 2002, la loi sur la sécurité intérieure proposée par Nicolas Sarkozy renforce ces interdictions.
    • Depuis 2003, de grands rassemblements ont fait figure de modèle de coopération entre l'État et le mouvement teufeur (des médiateurs issus des collectifs de sons servent d'interlocuteurs avec les administrations, aidés ensuite par des bénévoles afin de programmer une organisation logisitque cohérente avec les autorités). Lequel mouvement s'est organisé en collectifs ou associations (Le Collectifs des Sound system, Chep'Art, CTAC, Korg'n Heol…) et a ouvert des négociations avec le gouvernement dès les premières saisies de sons. Ces négociations aboutirent à la nomination d'un médiateur de l'État par préfecture et à plusieurs circulaires visant à encourager les préfets à donner des autorisations.
    • 2005, suite à ces négociations un changement de la loi par décret devait porter à 500 (au lieu de 250) le nombre de participants avant une déclaration obligatoire mais malgré la promesse d'une parution rapide il se fait encore attendre.

    Dans son aspect de fête libre, la free party laisse une part importante à diverses formes de création artistique.

    Qu'il s'agisse de la musique mixée par les DJs d'abord, issue de productions libres et distribuées via des réseaux alternatifs tels que la VPC ou même improvisée en temps réel comme le font les livers, avec parfois des interventions vocales en direct pour accompagner le son.

    La décoration est mise en avant, elle aussi, avec des tentures, des tags, parfois des sculptures ou des sortes de totems ainsi que via les installations et les jeux de lumières.

    D'autres formes d'arts s'expriment aussi, par des prestations, notamment les arts de rue avec parfois des échassiers et souvent des spectacles pyro-techniques improvisés ou non (cracheur de feu, jonglerie avec torches enflammées, bollas, etc.) ou aussi des réalisations de tags, plus rarement des concerts et des prestations de théâtre de rue.

    Le vjing est aussi très présent en free party.





     

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