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la démocratie n'est plus qu'un moule dans lequel on est obligé de se fondre...marche ou crève... et si tu crèves pas tout seul on va t'aider parce que t'es gênant!!
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la démocratie n'est plus qu'un moule dans lequel on est obligé de se fondre...marche ou crève... et si tu crèves pas tout seul on va t'aider parce que t'es gênant!!

VIP-Blog de pandorespiral
  • 53 articles publiés
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  • Créé le : 21/06/2006 05:07
    Modifié : 26/06/2006 06:15

    Garçon (21 ans)
    Origine : Perpignan
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    Les Crimes du capitalisme

    21/06/2006 07:01

    Les Crimes du capitalisme


    LES CRIMES DU CAPITALISME

     

     

    On a beaucoup parlé des crimes du soit disant communisme d'URSS, de Chine ou de Cuba et des crimes du nazisme... Le capitalisme, lui, perpétue ses crimes, encore de nos jours et sous nos yeux !

    Avant de commencer, nous nous devons de rappeler aux personnes qui l'ignoreraient encore quelles sont les bases fondatrices du capitalisme.

    Le principe du capitalisme est terriblement primaire (pour ne pas dire "primitif"):

    D'après le dictionnaire (le Larousse, forcément orienté, car le capitalisme sert ses intérêts en tant qu'entreprise), le capitalisme est un "système économique et social fondé sur la propriété privée des moyens de production et d'échange" et dont "le mobile essentiel est la recherche du profit, qui trouve sa contre partie dans le risque. "

    Le capitalisme étant né dans un contexte de partage inégal des richesses (résultant lui-même de l'acquisition par la force -les guerres et les ordres royaux- des richesses d'autruit -confiscation des terres, bétail, champs, etc...) et, donc, des chances, "la proprité privée des moyens de production" n'est donc que le meilleur moyen de conserver les acquis respectifs: la richesse et les moyens pour les riches et la misère, la faim et la maladie pour les pauvres.

    Drôle de système qui trouve sa subsistance dans l'injustice et le mépris, la misère et l'exploitation de l'autre et qui s'acoquine avec la mafia !!

    Du coup, les pauvres ne possédant rien (ou si peu) sont assuré-es de rester TOUJOURS sur la touche, condamné-es à la misère, la souffrance, la maladie et/ou la mort alors que d'autres auront trois à quatre fois plus de moyens que nécessaire pour vivre confortablement ! Et bien sûr-e, ces personnes n'égaliseront jamais, ne feront jamais preuve de solidarité avec d'autres humain-es . Elles préfèreront conserver leurs privilèges, leur "propriété privée des moyens de production et d'échange". Elles auront des toutes les chances de faire davantage de profit, gagner davantage d'argent...

    "Ce n'est pas vrai, vous insurgerez-vous, nous sommes le pays avec la meilleure couverture sociale du monde !"

    D'abord, cette fameuse couverture sociale, nous ne la devons pas au capitalisme mais aux luttes sociales menées par les anti-capitalistes (communistes, anarchistes, etc...), ensuite, maintenant que la droite est au pouvoir, on voit bien qu'elle essaie de mettre fin à ces acquis. Elle ne les a JAMAIS voulu. Ils ne viennent pas d'elle (et d'ailleurs, avec l'UMP, nous les perdons !)

    "le mobile essentiel est la recherche du profit, qui trouve sa contre partie dans le risque" ...

    Quel risque ? Le risque pour les salarié-es est d'être licencié-es. Les patron-nes, qui engrangent des bénéfices ENORMES sur le dos de leurs employé-es, ont largement de quoi voir venir et s'en tireront TOUJOURS à bon compte. Mais cette situation de crise ne peut que très rarement survenir car les patron-nes font TOUJOURS du profit et procèdent aux licenciements massifs, à la délocalisation de leur entreprise alors que tout va bien et que l'entreprise est en pleine ascention.

    Où est le risque alors ?!!

    "Le capitalisme classique correspond à un type d'économie décentralisée, dans lequel la coordination entre la production et la consommation résulte du comportement libre des entreprises et des consommateurs sur un marché concurrentiel régi par la loi de l'offre et de la demande agissant en fonction d'un calcul économique visant à l'obtention du profit maximal." (Larousse)

    Le tourisme est un apport important du capitalisme. Vous vous souvenez lorsque l'on nous a fait une belle Tour Eiffel qui brillait de mille feux un fameux soir de 31 décembre ?

    Vous souvenez-vous de la cagnotte de 30 milliards de francs que le gouvernement Jospin avait mystérieusement trouvé ?

    AUCUNE SOMME, PAS LE MOINDRE CENTIME n'a été versé pour mettre fin à la misère dans notre pays !

    L'égalité sociale n'a aucun avantage pour les entreprises contrairement au tourisme ou à l'enseignements des nouvelles technologies dans les écoles qui ont, eux, des répercussions, et en plus des répercussions immédiates .
    La société capitaliste cherche à faire du profit, afin de gagner toujours plus, se remplir les poches et vendre des produits toujours plus inutiles.

    Un ami m'a un jour dit "L'argent utilisé pour créer un papier toilette bleu ou jaune, à fleurs ou à pois et / ou parfumé, pourrait servir à sortir des gens du malheur et de la misère ! ". C'est vrai. Le coût de ces idées inconséquentes et superficielles (de la conception à la réalisation, en passant par les emballages, les campagnes publicitaires et la livraison) pourrait VRAIMENT sortir PAS MAL DE MONDE de la misère !

    Bientôt, on inventera un papier toilette qui chante... Et on ira l'acheter... Pourquoi ? Parce que l'on nous bourre le crâne avec d'incommensurables bêtises, on nous lave le cerveau sous des tonnes de clips, affiches, tracts publicitaires, de télémarketing, de voitures publicitaires, de désinformation, d'idéologie de l'avoir (et de l'avoir par la force) sans répit, et un jour, on cède.

    A titre d'indication, en occident, notre cerveau est assailli de plus de 2 500 messages publicitaires par jour ! ( ce chiffre est, bien sûr-e, en constante augmentation ! )

    Où est alors le fameux "comportement libre des consommateurs" dont nous parle le Larousse ?
    On voit bien où est celui des entreprises, mais celui des consommatriceurs, où est-il ??!
    Dans le fait de choisir d'engraisser telle multinationale plutôt que telle autre ?

    A-t-on le droit de se soustraire au capitalisme ?
    A-t-on le droit de ne pas participer à la machine ?
    A-t-on le droit de vivre autrement ?
    A-t-on le droit de vivre sans argent ?
    A-t-on le droit de refuser de consommer ?

    Le capitalisme, c'est le profit. Pour y arriver, aucune éthique. La seule déontologie du capitalisme est la pire de toutes: arriver, coûte que coûte, triompher et si nécessaire, piétiner les autres au passage, les noyer, les trahir pour une promotion, trahir collègues, ami-es, sa mère, son père, sa soeur, son frère, soi-même...

    Et ça, c'est pour les proches... Pour les entreprises rivales c'est: les couler, les anéantir, les détruire, les pulvériser... Tout dans le capitalisme est un rapport de force. Le capitalisme prône les rapports de forces. Ce n'est pas un hasard si le marketing parle de "cibler" un public, de "stratégies" commerciales, de "pouvoir" d'achat, etc...

    Le capitalisme est basé sur la notion de concurence, donc de rapports de force. Il incite, crée, entretient et encense les guerres de pouvoir. Ce n'est pas avec ce genre de "philosophie" que l'Evolution humaine peut se faire.

    Les rapports de force, c'est ce que l'on appelle "la loi du plus fort", c'est "la loi de la jungle". Cela nous ramène donc DIRECTEMENT à un comportement et à des codes sociaux primitifs qui avaient cour dans les temps reculés des cavernes L'espèce humaine a su évoluer technologiquement mais l'idéologie capitaliste, par son essence même, est un frein évident à toute évolution réelle.

    Nous ne sommes pas à proprement parlé communistes, mais entre tous les partis politiques proposés, le communisme nous semble le plus raisonnable.

    Si l'espèce humaine se divise en deux catégories: une qui a trois fois plus d'argent que nécessaire pour vivre confortablement et que l'autre vit dans la misère, la maladie et la mort, alors le partage et la solidarité nous semblent être le minimum que l'on puisse attendre d'une société civilisée.

    La doctrine capitaliste est un frein à la notion d'ouverture d'esprit, d'égalité, de solidarité et d'harmonie (qui reposent toutes sur des valeurs contraires à la notion de rapports de force et de soif de pouvoir, si chères au capitalisme )

    Si ellil y a trop de pauvres, l'auto-culpabilité guette, alors on les cache (dans des prisons ou des hospices, par exemple) ou on les tue (comme c'est le cas dans les pays comme le Brésil) .

    Les crimes du capitalisme, on les retrouve dans l'attitude de la CIA lors de la guerre froide, lorsqu'elle traquait, expulsait, emprisonnait, torturait, tuait les communistes parce qu'ellils mettaient en péril l'existence du capitalisme, brandissant déjà l'exemple macabre de l'URSS, régime prétendument communiste mais n'étant en réalité qu'une autre forme de capitalisme: le capitalisme d'Etat. Belle supercherie de venir ensuite condamner ce régime et lui coller l'étiquette "communiste" pour discréditer le véritable communisme aux yeux d'une opinion publique alors effrayée qui plonge alors droit dans les bras d'un capitalisme plus classique... Les crimes du capitalisme, c'est aussi la mise en place des talibans, de Saddam Hussein, la formation de Ben Laden, la prostitution, la misère du tiers-monde, la pornographie, etc ...

    Les crimes du capitalisme, aussi dans la déforestation de l'amazonie, véritable poumon de la planète sans lequel la survie de TOUTES les espèces sur Terre, y compris la nôtre, est menacée.

     

    Les crimes du capitalisme, encore avec le tiers monde laissé dans la misère, la violence et le SIDA, sans soin, sans aide et sans espoir de s'en sortir un jour, toute une région du monde dont les populations sont appelées à disparaître à cause du profit qui est la valeur défendue par le capitalisme et qui en est la base même, c'est aussi les OGM, le poulet à la dyoxine, l'exploitation, la traite d'être humains, ...

    Les crimes du capitalisme, c'est enfin les dégradations de la planète, les violences (viols, violences conjugales, meurtres, agressions) celles-ci reposant sur le principe des rapports de force que le capitalisme légitime tous les jours par la base même de sa conception), les guerres (les traffics d'armes entre les différents pays poussant ainsi des pays au carnage sans le moindre état d'âme), la réduction des personnes et de leur vie à l'état de marchandise, le déchirement du tissu social, la justification des violences policières, le fichage des personnes, la confiscation de leur vie, l'obligation de participer au capitalisme sous peine de mort (car si l'on n'y participe pas, on ne mange pas, on ne se soigne pas et l'on meurt assez vite), la misère dans le monde (qui n'est jamais résolue, car elle profite aux pays riches à qui elle fournit de la main d'oeuvre pas chère, exploitable à souhait ! etc... )

    Le capitalisme, c'est aussi l'armée et la police, la pression et la répression pour défendre le capital. Au début discrète, de peur d'émeutes ou d'un renversement du système, la répression capitaliste ne se cache plus maintenant qu'elle se sent plus solide grâce à une mondialisation répressive et fasciste créée par et pour lui.

    Marilyn Waring, 3 fois députée en Nouvelle Zélande, féministe, économiste, explique parfaitement tout cela:
    "Plus vous fumez des cigarettes, plus vous provoquez d'accidents de la route, plus vous contribuez à la croissance. Ceci dit, ma voiture emboutie, je n'imagine pas rentrer chez moi et dire "Pas de panique, mon Coeur, nous venons de contribuer au PIB" . Les comptes nationaux n'ont pas de colonne débit. Tant que l'activité passe par le marché, c'est bon-ne pour la croissance. Je vous donne un exemple facile: le voyage de l'Exxon Valdez. Ce pétrolier a sans doute fait le voyage le plus productif jamais réalisé sur Terre. S'il n'avait fait que transporter son pétrole le long de la côte, pour le décharger dans une soute, cela aurait été un voyage moyennement productif en termes économiques. Mais si on vise une croissance extraordinaire, c'est une excellente idée de lancer son pétrolier contre un iceberg. D'abord, ellil y a les dédomagements des assurances et un nouveau pétrolier.Puis les procédures civiles et pénales. Immédiatement, bien sûr, ellil y a les frais de nettoyage, et plus tard, les dédommagements aux pêcheuseurs et au secteur touristique. Et bien sûr, ellil y a le film, les droits télévisuels, le livre, les différents exercices journalistiques et médiatiques. Voilà une expédition extraordinairement productive.

    Vous voyez ce que je veux dire ?

    TOUT a contribué à la croissance.

    Personne n'a dit "Pauvre de moi, je viens de perdre un pétrolier,
    ellil va falloir déduire cela des comptes nationaux."

    "L'économie prétend s'intéresser à la notion de valeur. Le mot "valeur" vient du latin "valore", c'est un beau mot qui veut dire "être fort-e ou être digne". Cela n'a rien à voir avec le capital ou le profit matériel. "

    Un journaliste lui parle de l'Europe et la
    mondialisation en disant que les pays disent que c'est bon pour l'économie. Elle répond

    "Ca peut changer les chiffres du PIB, mais les prémices sont fausses. Ces décisions, dès le début, étaient basées sur de mauvais chiffres. On entend cette même rhétorique partout depuis 10 ou 20 ans, que l'on parle ou non de libre-échange. On nous dit que les choses vont aller mieux.Mais ça saute aux yeux que l'air se dégrade, que les systèmes d'éducation trahissent les plus pauvres, qu'ellil y a plus de pauvreté, plus de sans-abri, plus de crise dans le logement... Peut-être qu'ellil y a croissance - on peut même nous le prouver- mais
    quand nous regardons autour de nous, on ne la voit pas. Peut-être même que l'on n'y croit même pas. Et je soupçonne que le malaise que l'on ressent au Canada, aux USA et surtout au Mexique par rapport à l'ALENA vient du fait que ce que l'on nous dit importe peu. Le PIB peut augmenter mais il n'a rien à voir avec le bien-être d'une société. Il ne parle pas du niveau de pauvreté, il ne parle pas de la répartition de la pauvreté, il ne parle pas de la santé, du niveau de l'éducation, de l'état de l'environnement. Et les gens réalisent que cette fiction économique unidimensionnelle n'a tout simplement aucun rapport avec leurs vie."
    Le journaliste tente alors d'attaquer Marilyn Waring en lui disant que le mot "radical" est trop faible pour désigner ses positions anticapitalistes. Elle répond "J'espère que "radical" est le mot car cela vient du latin "radius" qui signifie "de la racine des choses".

    "La commission statistique de l'ONU tient des conférences annuelles. La plupart des pays y envoient leur staticien en chef, ou celui qui prend sa retraite, ou quiconque veut faire ce petit voyage. Ils travaillent essentiellement sur des documents préparés d'avance par les statisticiens de la commission. Celle-ci est dominée par des idéologues des Etats-Unis et collabore étroitement avec la banque mondiale et le fmi. Le problème est que presque aucun membres des trésoreries nationales -ceux qui définissent réellement la politique macro-économique- ne s'approche de ces conférences, n'a la moindre idée des nouvelles règles et ne les a jamais lues. Quand une masse de règles internationales fonctionne sans que les personnes chargées de les appliquer les lisent, on sait qu'une propagande de masse est à l'oeuvre. Alors qu'est-ce que ce système inclut et qu'est-ce qu'il exclut ? Le système inclut tout ce qui passe par le marché, tout ce qui est susceptible de générer des recettes. Autrement dit, le système ne reconnaît pas d'autres valeurs que l'argent. Peu importe comment cet argent est généré. Cela signifie que la paix n'a aucune valeur. Cela signifie que le préservation des ressources naturelles pour les générations futures n'a aucune valeur. Ce système ne peut répondre à des valeurs qu'il refuse de reconnaître. Ce système exclut la planète elle-même. Il est la cause de la pauvreté écrasante, de la maladie, et de la mort de millions de femmes et d'enfants et il encourage les catastrophes écologiques. Ceci est un système économique qui peut finir par nous tuer toutes et tous."

    "Le commerce international des armes est l'industrie qui connaît la plus grande croissance.Tuer des gens ou se préparer à le faire, a beaucoup de valeur dans le système économique mondial. Les exportations d'armes représentent plus de la moitié de l'excédent commercial des économies industrialisées. La mort, les sans-abri, les blessures, la pauvreté, et la famine causé-es par l'emploi de ces armes ne comptent même pas comme un déficit. Si l'on considère que le système économique d'un pays est basé sur les moyens de financer la guerre,si l' on considère que les investissements manifestes en capital fixe sont reliés aux armements, si ce pays est un gros exportateur d'armes, ellil y va de l'intéret de ce pays de veiller à ce qu'ellil existe toujours un marché. Ce n'est donc pas exagéré-e de dire qu'ellil y va manifestement des intérêts des principaux exportateurs d'armes du monde de veiller à ce qu'ellil y ait toujours une guerre quelque part. Ellil y va manifestement des intérêts des Etats-Unis de soutenir la guerre et les tensions politiques dans la région du Golfe persique depuis le choc pétrolier de 1974-1975. Chaque minute, 30 enfants meurent de faim et du manque de vaccins peu coûteux. Et chaque minute, le budget militaire mondial absorbe 7 millions de francs du trésor public . C'est ça la guerre. Les Etats-Unis consacrent plus de 1 000 milliard de francs par an à la défense militaire contre de prétendus pays ennemis, mais 45 % des Américain-es ont peur de sortir seul-es le soir dans un rayon de 2 km de leur lieu de résidence. C'est ça la guerre. On compte dans le monde 556 soldat-es pour 100 000 personnes, mais seulement 85 médecin-es. C'est ça la guerre. La dépense moyenne par soldat-e dans le monde est de 120 000 francs par an alors que pour chaque enfant d'âge scolaire, la dépense moyenne pour l'éducation est de 2 000 francs. C'est ça la guerre. Le coût d'un seul nouveau sous-marin nucléaire équivaut au budget annuel de l'éducation de 23 pays en voie de développement où vivent 160 millions d'enfants d'âge scolaire. C'est ça, la guerre. La guerre se vend bien. Elle rapporte, littéralement. Elle contribue à la croissance et au développement. "

    Le système dans lequel nous vivons ne recherche pas notre bonheur. Pas même notre bien-être. Il n'a aucun intéret à cela. Il a au contraire tout intéret à contribuer à notre malheur, voire à le créer. Le principe est simple: une personne heureuse n'achète pas. Par contre créer le malheur et le mal être d'une personne et lui vendre ensuite l'antidote (ou ce qui se prétend comme tel-le), ça, c'est rentable. Et tout notre "bon vieux" système capitaliste est basé là dessus. On crée le besoin, on crée la réponse à ce besoin.

    Prenons, par exemple une personne grosse. La société crée des normes esthétiques dans lesquelles elle ne rentre pas. Dans chaque film, dans chaque émission, dans chaque journal, dans chaque publicité, cette norme est martelée; Si bien que cette personne grosse, même si elle était simplement un peu ronde, serait dévalorisée par les autres et par elle-même, rêvant de devenir un-e clone de plus. Si la société lui disait "Non, ne fais pas ça; tu es superbe! Vis bien et sois heureuse/heureux!", ça ne lui rapporterait rien. En revanche, si elle lui dit: " C'est vrai-e que tu n'es pas terrible, tu ne peux pas avoir du succès comme tu es, regarde-toi ! Tout le monde se moque de toi ! Toute tes visites chez ta/ton psy n'y changeront rien. Tu n'auras jamais la paix ! Sauf si tu changes: si tu achètes le nouveau régime Weight Watchers, si tu achètes et lis les livres de diététique, si tu paies une consultation régulière chez ta/ton nutritionniste, si tu t'inscris dans des salles de sport et cotises pour ton abonnement, etc... tu te sentiras beaucoup mieux ! Ah, et n'oublie pas de changer toute ta garde-robe après être devenu-e svelte ! Achète-toi des vêtement à ta (nouvelle) taille"

    Tout ceci rapporte.

    Et plus la personne est malheureuse, plus le capitalisme prospère. Alors il fabrique son malheur et lui vend des solutions factices et provisoires.

     

    - Combien d'anorexiques et de boulimiques ce système génère-t-il ?

    - Combien de toxicomanes engendre-t-il ?

    - De combien de cancéreuseux est-il à l'origine ?

    - Combien de violences en tous genres ?

    - Combien d'exclusions ?

    - Combien de meurtres, de détériorations écologiques, combien de suicides, combien de guerres, combien de misère, combien de violences ? ....

    - Est-ce donc cela ? Est-ce ce système que nous voulons ??





     

     

    R.F.I.D

    21/06/2006 06:56

    R.F.I.D


     
    MICROPUCES : ils les ont déjà sous la peau



    Les combinés téléphoniques tels que nous les connaissons auront disparu dans vingt ans. Les techno-beauf utiliseront des implants de micropuces pour communiquer et réaliser des transactions. Bien que ce scénario rappelle beaucoup un épisode de Star Treck, le physicien nucléaire, biologiste marin et futurologue londonien Wolfgang Grulke annonce la nouvelle : c'est déjà en train d'arriver !
    Deux scientifiques de Warwick University, en Grande-Bretagne, portent déjà, implantées, sous la peau, des micropuces qui leur permettront d'envoyer des emails simplement par la pensée. Le processus est encore pesant, selon Wolfgang Grulke, mais en s'efforçant mentalement de déplacer un curseur sur le clavier affiché sur un écran d'ordinateur, ces chercheurs parviennent déjà à écrire et à envoyer des emails. "Ce sont vraiment les premiers pas de l'interfaçage d'une micropuce avec le système nerveux", a-t-il ajouté.

    Source The Age, 14 avril 2005.
    www.theage.com.au





     

     

    Stratégie de l'ombre

    21/06/2006 06:45

    Stratégie de l'ombre


    Le harcèlement permanent

    La stratégie du harcèlement permenent tourne autour de l'induction de la peur et de la culpabilité. Un seul but : le pouvoir sur autrui. C'est ça qui est amusant : ils ont déjà du pouvoir et surtout plein d'argent (avec un peu plus de sous, n'importe qui est content, vous, moi, tout le monde, c'est logique, ça) mais...ils en veulent encore plus ! de plus en plus ! Toujours plus !Il n'y a pas de limites.
    C'est une véritable obsession pour eux.

    La peur est le contraire de l'amour et empêche le développement de l'adn, c'est à dire l'accès à la Connaissance, laquelle se trouve à l'intérieur de Soi. En effet, l'adn est une antenne électromagnétique.

    Pour rappel :

    -La peur est une onde d'émotion longue et lente alors que l'amour est une onde d'émotion courte et rapide.

    L'intêret de l'Ombre est de nous empêcher de fonctionner dans un état d'esprit positif et optimiste.
    Elle agit par l'induction de la sinistrose et de la culpabilisation.

    Les médias

    Elles agissent aussi par la peur et la culpabilisation
    La peur : les horreurs quotidiennes du journal télévisé et autres reportages, ainsi que - et surtout - les fims de violence, laquelle violence télévisuelle provoque la violence chez les jeunes spectateurs peu instruits (ce qui explique la délinquance des banlieues, à 10%)

    La culpabilisation : en montrant de temps à autre des images de misère et de maladie dans les pays du Tiers-monde, on culpabilise le spectateur sans jamais lui expliquer les causes réelles.

    Les débats d'opinion : oui-non, pour-contre, d'accord-pas d'accord, débats qui perturbent le mental du spectateur. Le parfait reflet de l'illusoire dualité. Diviser pour mieux régner.

    La pensée unique

    -Seule la compétitivité économique importe. Il faut être "compétitif". "L'homme est un loup pour l'homme" (expression vraiment bizarre, car le loup n'agit pas du tout ainsi ! C'est même le contraire !!!). L'être humain n'existe pas, ce n'est plus qu'un "producteur" et un "consommateur".
    -Après la mort, le néant. Dixit la" science" (le "scientisme" est la nouvelle religion).

    La pression sociale

    -Il faut penser "comme tout le monde"
    -Il faut faire "comme tout le monde"
    -Le créatif est un ennemi, c'est un marginal, il n'arrive pas à "s'intégrer" dans la "société". Il n'est pas" normal". Il est équilibré, certes (mais ça personne ne le dira), mais il n'est pas "normal", pas conforme à la norme (à la matrice), pas coforme à ce que l'on attend de lui.

    L'enseignement


    Moqueries, agression, isolement

    Les armes scalaires

    Au diable les manipulateurs !




     

     

    REFLEXIONS SUR LA NOTION DE POUVOIR

    21/06/2006 06:36

    REFLEXIONS SUR LA NOTION DE POUVOIR


    Quelques citations à méditer...



    "En politique, rien n'arrive par hasard. Chaque fois qu'un évènement survient, on peut être certain qu'il avait été prévu pour se dérouler ainsi."

    Franklin D. Roosevelt
    Président des Etats Unis de 1932 à 1945



    "Le monde se divise en trois catégories de gens: un très petit nombre qui fait se produire les événements, un groupe un peu plus important qui veille à leur exécution et les regarde s'accomplir, et enfin une vaste majorité qui ne sait jamais ce qui s'est produit en réalité."

    Nicholas Murray Butler
    Président de la Pilgrim Society, membre de la Carnegie, membre du CFR (Council on Foreign Relations)



    "Nous sommes reconnaissants au Washington Post, au New York Times, Time Magazine et d'autres grandes publications dont les directeurs ont assisté à nos réunions et respecté leurs promesses de discrétion depuis presque 40 ans. Il nous aurait été impossible de développer nos plans pour le monde si nous avions été assujettis à l'exposition publique durant toutes ces années. Mais le monde est maintenant plus sophistiqué et préparé à entrer dans un gouvernement mondial. La souveraineté supranationale d'une élite intellectuelle et de banquiers mondiaux est assurément préférable à l'autodétermination nationale pratiquée dans les siècles passés."

    David Rockefeller
    Président et fondateur du Groupe de Bilderberg et de la Commission Trilatérale. Président du CFR.
    Propos tenus à la rénion du Groupe de Bilderberg à Baden Baden en 1991



    "Aujourd'hui, l'Amérique serait outrée si les troupes des Nations Unies entraient dans Los Angeles pour restaurer l'ordre. Demain ils en seront reconnaissants! Ceci est particulièrement vrai s'il leur était dit qu'un danger extérieur, qu'il soit réel ou promulgué, menace leur existence. C'est alors que les peuples du monde demanderont à être délivrés de ce mal. L'unique chose que tous les hommes craignent est l'inconnu. Confrontés à ce scénario, les droits individuels seront volontairement abandonnés au profit de la garantie de leur bien-être assuré par le gouvernement mondial."

    Henry Kissinger
    Membre du Groupe de Bilderberg, de la Commission Trilatérale et du CFR



    "Nous aurons un gouvernement mondial, que cela plaise ou non. La seule question sera de savoir si il sera créé par conquête ou par consentement."

    Paul Warburg
    Financier, membre du CFR (Council on Foreign Relations)



    "Nous sommes à la veille d'une transformation globale. Tout ce dont nous avons besoin est la bonne crise majeure, et les nations vont accepter le Nouvel Ordre Mondial."

    David Rockefeller





    Quelques chiffres à méditer...


    Selon un rapport du Programme des Nations-Unies pour le Développement (PNUD):

    Les 3 personnes les plus riches du monde sont aussi riches que les 48 pays les plus pauvres.

    Les avoirs des 84 personnes les plus riches dépasse le produit intérieur brut de la Chine avec ses 1,2 milliards d'habitants.

    Les 225 personnes les plus riches disposent d'une fortune équivalente au revenu annuel cumulé des 47% d'individus les plus pauvres de la planète, soit plus de 3 milliards de personnes.

    Selon le même organe des Nations-Unies, il suffirait de moins de 4% de la richesse cumulée de ces 225 plus grosses fortunes mondiales (évaluées à plus de 1000 milliards de dollars) pour donner à toute la population du globe l'accès aux besoins de base et aux services élémentaires: santé, éducation, alimentation.

    Rapport ONU - PNUD 1998 - disponible chez Economica, 49, rue Héricart, 75015 Paris


    Autres chiffres:

    122 entreprises sont à l'origine de 80% de toutes les émissions de dioxyde de carbone

    Pour sa fabrication, un yacht de luxe nécéssite 200.000 heures de travail, soit 96 années de travail d'une personne (8 heures par jours, 5 jours sur 7). Ainsi, avec ce qu'il gagne en quelques jours, un milliardaire peut s'approprier la vie entière d'un autre être humain.

    Aux Etats-Unis, les 100 plus importants PDG gagnent chacun en moyenne 1000 fois plus que leurs salariés "ordinaires"

    La fortune personnelle de Bill Gates (50 milliards de dollars) est égale à la fortune cumulée des 106 millions d'Américains les plus pauvres...

    Le budget militaire américain de la seule année 2004 a été de 480 milliards de dollars, ce qui représente une dépense de 27.342 dollars par heure depuis la naissance du Christ.

    En 2002, George W. Bush a décidé une hausse des dépenses militaires de 40 milliards de dollars.
    Cette seule augmentation du budget militaire américain représente exactement la somme qui serait nécéssaire pour résoudre définitivement le problème de la faim dans le monde. (selon les estimations de l'ONU)

    http://perso.wanadoo.fr/metasystems/Topics2.html


    Commentaire de XFL (21/06/2006 06:41) :

    il faut vite se bouger le cu, parce que sinon ca sra trop tard, un temps pour les peuples qui en ont marre des pub debile a telé soit disant que tout les produits sont indispensables, on nous invente des nouveaux besoins complement idiots, on a des marionnette ki nous servent soit disant de berger, tout va mal et au lieu de faire tout dire sur les forums , c dans la rue que la revolution se fera!!!! DANS LA RUE!




     

     

    Democratie is dead

    21/06/2006 06:33

    Democratie is dead


    1 Le pouvoir a déjà changé de mains

    Les véritables maîtres du monde ne sont plus les gouvernements, mais les dirigeants de groupes multinationaux financiers ou industriels, et d'institutions internationales opaques (FMI, Banque mondiale, OCDE, OMC, banques centrales). Or ces dirigeants ne sont pas élus, malgré l'impact de leurs décisions sur la vie des populations.

    Le pouvoir de ces organisations s'exerce sur une dimension planétaire, alors que le pouvoir des états est limité à une dimension nationale.

    Par ailleurs, le poids des sociétés multinationales dans les flux financiers a depuis longtemps dépassé celui des états.

    A dimension transnationale, plus riches que les états, mais aussi principales sources de financement des partis politiques de toutes tendances et dans la plupart des pays, ces organisations sont de fait au dessus des lois et du pouvoir politique, au dessus de la démocratie.





    Voici une liste des chiffres d'affaires de certaines multinationales, comparés avec le PIB des états. Elle en dit long sur la puissance planétaire que ces sociétés sont en train d'acquérir.

    Une puissance toujours plus démesurée, du fait de l'accélération des fusions entre multinationales.

    Chiffres d'affaires ou PIB, en milliards de dollars

    General Motors 178,2
    Danemark : 161,1
    Thaïlande : 157,3
    Ford : 153,5
    Norvège : 153,4
    Mitsui & Co : 142,8
    Pologne : 135,7
    Afrique du Sud : 129,1
    Mitsubishi : 129
    Royal Dutch Shell : 128,1
    Itoshu : 126,7

    Arabie Saoudite : 125,3
    Exxon (Esso) : 122,4
    Wall Mart : 119,3
    Ford : 100,1

    Grèce : 119,1
    Finlande : 116,2
    Marubeni : 11,2
    Sumimoto : 109,3

    Malaisie : 97,5
    Portugal : 97,4
    Singapour : 96,3
    Toyota : 95,2
    Israel : 92
    General Electric : 90,8
    Philippines : 83,1
    IBM : 78,5
    NTT : 77
    Axa - UAP : 76,9

    Egypte : 75,2
    Chili : 74,3
    Irlande : 72
    Daimler-Benz : 71,5
    British Petroleum : 71,2

    Venezuela : 67,3
    Groupe Volkswagen : 65,3
    Nouvelle Zélande : 65
    Unilever : 43,7
    Pakistan : 41,9
    Nestle : 38,4
    Sony : 34,4

    Egypte : 33,5
    Nigeria : 29,6


    Ensemble des 5 plus grandes firmes : 526,1

    Proche-Orient et Afrique du Nord : 454,5

    Asie du Sud : 297,4

    Afrique Sub-Saharienne : 269,9

    Chiffres 1999, sauf les chiffres en italique qui datent de 1992
    Sources: Banque Mondiale (World Development Repport 1998-1999), Forbes, The Nation, Institut de recherche des Nations Unies pour le développement social (States of Disarray, Genève, 1995),Courrier International, Le Monde Diplomatique






    2 L'illusion démocratique

    La démocratie a déjà cessé d'être une réalité.

    Les responsables des organisations qui exerçent le pouvoir réel ne sont pas élus, et le public n'est pas informé de leurs décisions.

    La marge d'action des états est de plus en plus réduite par des accords économiques internationaux pour lesquels les citoyens n'ont été ni consultés, ni informés.

    Tous ces traités élaborés ces cinq dernières années (GATT, OMC, AMI, NTM, NAFTA) visent un but unique: le transfert du pouvoir des états vers des organisations non-élues, au moyen d'un processus appelé "mondialisation".



    Une suspension proclamée de la démocratie n'aurait pas manqué de provoquer une révolution. C'est pourquoi il a été décidé de maintenir une démocratie de façade, et de déplacer le pouvoir réel vers de nouveaux centres.

    Les citoyens continuent à voter, mais leur vote a été vidé de tout contenu. Ils votent pour des responsables qui n'ont plus de pouvoir réel.

    Et c'est bien parce qu'il n'y a plus rien à décider que les programmes politiques de "droite" et de "gauche" en sont venus à tant se ressembler dans tous les pays occidentaux.

    Pour résumer, nous n'avons pas le choix du plat mais nous avons le choix de la sauce. Le plat s'appelle "nouvel esclavage", avec sauce de droite pimentée ou sauce de gauche aigre-douce.





    3 La disparition de l'information



    Depuis le début des années 90, l'information a progressivement disparu des médias destinés au grand-public.

    Comme les élections, les journaux télévisés continuent d'exister, mais ils ont été vidés de leur contenu.

    Un journal télévisé contient au maximum 2 à 3 minutes d'information véritable. Le reste est constitué de sujets "magazine", de reportages anecdotiques, de faits divers, de micro-trottoirs et de reality-shows sur la vie quotidienne.

    Les analyses par des journalistes spécialisés, ainsi que les émissions d'information ont été presque totalement éliminés.

    L'information se réduit désormais à la presse écrite, lue par une minorité de personnes.



    La disparition de l'information est le signe tangible que notre régime politique a déjà changé de nature.

    4 Stratégies et objectifs pour le contrôle du monde

    Les responsables du pouvoir économique sont quasiment tous issus du même monde, des mêmes milieux sociaux. Il se connaissent, se rencontrent, partagent les mêmes vues et les mêmes intérêts.

    Ils partagent donc tout naturellement la même vision de ce que devrait être le monde idéal futur.


    Il est dès lors naturel qu'ils s'accordent sur une stratégie et synchronisent leurs actions respectives vers des objectifs communs, en induisant des situations économiques favorables à la réalisation de leurs objectifs, à savoir:

    Affaiblissement des états et du pouvoir politique. Déréglementation. Privatisation des services publics.

    Désengagement total des états de l'économie, y compris des secteurs de l'éducation, de la recherche, et à terme de la police et de l'armée, destinés à devenir des secteurs exploitables par des entreprises privées.

    Endettement des états au moyen de la corruption, des travaux publics inutiles, des subventions données aux entreprises sans contrepartie, ou des dépenses militaires. Lorsqu'une montagne de dettes a été accumulée, les gouvernements sont contraints aux privatisations et au démantèlement des services publics. Plus un gouvernement est sous le contrôle des "Maîtres du Monde", et plus il fait augmenter la dette de son pays.

    Précarisation des emplois et maintien d'un niveau de chômage élevé, entretenu grâce aux délocalisations et à la mondialisation du marché du travail. Ceci accroît la pression économique sur les salariés, qui sont alors prêts à accepter n'importe quel salaire ou conditions de travail.

    Réduction des aides sociales, pour accroître la motivation du chômeur à accepter n'importe quel travail à n'importe quel salaire. Des aides sociales trop élevées empêchent le chômage de faire pression efficacement sur le marché du travail.

    Empêcher la montée des revendications salariales dans le Tiers-Monde, en y maintenant des régimes totalitaires ou corrompus. Si les travailleurs du Tiers Monde étaient mieux rémunérés, cela briserait le principe même des délocalisations et du levier qu'elles exercent sur le marché du travail et la société en occident. Ceci est donc un verrou stratégique essentiel qui doit être préservé à tout prix. La fameuse "crise asiatique" de 1998 a été déclenchée dans le but de préserver ce verrou.







    5 Les attributs du pouvoir

    Les organisations multinationales privées se dotent progressivement de tous les attributs de la puissance des états: réseaux de communication, satellites (2), services de renseignements, fichiers sur les individus (3), institutions judiciaires (établies par l'OMC et l'AMI, accord grâce auquel une multinationale pourra traîner un état devant une cours de justice internationale spéciale).



    L'étape suivante -et ultime- pour ces organisations sera d'obtenir la part de pouvoir militaire et policier qui correspond à leur nouvelle puissance, en créant leurs propres forces armées, car les armées et polices nationales ne sont pas adaptées à la défense de leurs intérêts dans le monde.

    A terme, les armées sont appelées à devenir des entreprises privées, des prestataires de services travaillant sous contrat avec les états, aussi bien qu'avec n'importe quel client privé capable de payer leurs services. Mais à l'étape ultime du plan, ces armées privées serviront les intérêts des grandes multinationales, et attaqueront les états qui ne se plieront pas aux règles du nouvel ordre économique.

    En attendant, ce rôle est assumé par l'armée des Etats-Unis, le pays le mieux contrôlé par les multinationales.


    Notes:

    1 - Armées privées
    Les armées privées existent déjà au Etats-Unis. Il s'agit des sociétés DynCorp, CACI, et MPRI, prototypes des futures armées privées. Dyncorp est intervenu dans de nombreuses régions où les États-Unis souhaitaient intervenir militairement sans en porter la responsabilité directe (en Amérique du Sud, au Soudan, au Koweït, en Indonésie, au Kosovo, en Irak...). Fin 2002, Dyncorp a été rachetée par Computer Sciences Corporation, l'une des plus importantes sociétés américaines de services informatiques. En Mai 2004, Dyncorp et MPRI ont été impliquées dans les tortures sur les prisonniers irakiens. Les armées privées (appelées "sous-traitants" par le Pentagone) représentent 10% des effectifs américains envoyés en Irak.

    2 - Satellites
    Microsoft a finalement renoncé à son projet Teledesic, un réseau de 288 satellites de communication qui devaient constituer un maillage tout autour de la planète. Mais d'autres compagnies multinationales s'apprêtent à créer des réseaux de satellites de communication similaires. Des satellites d'observation privés sont également déjà en place. Deux sociétés commercialisent des images à haute résolution de tout lieu de la planète susceptible d'intéresser les acheteurs.

    3 - Fichiers privés
    De nombreuses sociétés fondées ces dernières années (principalement aux Etats-Unis) sont spécialisées dans la collecte d'informations individuelles, officiellement à des fins commerciales. Mais ces fichiers privés commencent à rassembler des millions de profils individuels très précis de consommateurs répartis dans l'ensemble des pays occidentaux. Les informations de ces fichiers sont vendues à quiconque souhaite les acheter.





    6 La vraie réalité de l'argent

    L'argent est aujourd'hui essentiellement virtuel. Il a pour réalité une suite de 0 et de 1 dans les ordinateurs des banques. La majeure partie du commerce mondial a lieu sans monnaie-papier, et seulement 10% des transactions financières quotidiennes correspondent à des échanges économiques dans le "monde réel".

    Les marchés financiers eux-mêmes constituent un système de création d'argent virtuel, de profit non-basé sur une création de richesses réelles. Grâce au jeu des marchés financiers (qui permet de transformer en bénéfices les oscillations des cours), les investisseurs avisés peuvent être déclarés plus riches, par une simple circulation d'électrons dans des ordinateurs. Cette création d'argent sans création de richesses économiques correspondantes est la définition même de la création artificielle de monnaie. Ce que la loi interdit aux faux-monnayeurs, et ce que l'orthodoxie économique libérale interdit aux états, est donc possible et légal pour un nombre restreint de bénéficiaires.



    Si l'on veut comprendre ce qu'est réellement l'argent et ce à quoi il sert, il suffit d'inverser le vieil adage "le temps c'est de l'argent".

    L'argent, c'est du temps.

    L'argent est ce qui permet d'acheter le temps des autres, le temps qui a été nécéssaire à produire les produits ou les services que l'on consomme.

    --------------------------------------------------------------------------------------
    L'argent, le temps, et les esclaves


    Techniquement, l'argent est une unité de calcul intermédiaire pour échanger du temps contre du temps, sans que le temps des uns et des autres puisse être comparé directement. Car chaque conversion entre l'argent et le temps se fait sur la base d'une estimation subjective, qui varie selon le rapport de force économique et informationnel entre l'acheteur et le vendeur.

    Dans la pratique, ce rapport de force est toujours défavorable au consommateur-salarié.

    Lorsqu'un individu moyen achète un produit, il paye le temps qui a été nécéssaire pour fabriquer ce produit à un prix bien plus élevé que le salaire qui lui est payé pour une fraction équivalente de son propre temps.

    Par exemple, si une voiture est produite en 2 heures par 20 salariés (y compris le travail des commerciaux et le travail inclus dans les équipements de production utilisés), le salaire de chaque salarié pour ces 2 heures devrait être égal à 1/20è du prix de la voiture, soit 500 euros si la voiture vaut 10.000 euros. Ce qui fait un salaire horaire théorique de 250 euros (1600 FF). Pour la plupart des salariés, on est très loin du compte.

    Lorsqu'un salarié occidental donne 10 heures de son temps, il reçoit seulement l'équivalent d'une heure. Pour un salarié du Tiers Monde, le rapport tombe à 1000 heures contre une.

    Ce système est la version moderne de l'esclavage.

    Les bénéficiaires du temps volé aux salariés sont les entreprises, mais aussi les états dès lors que l'argent prélevé par les impots et des taxes n'est pas utilisé dans le sens de l'intérêt général.
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    7 Le point de non-retour écologique va être franchi



    Il est évident que nous commençons à nous heurter aux limites écologiques de l'activité économique.

    Un système économique libéral, dont le but est la recherche du profit à court-terme pour des intérêts particuliers, ne peut prendre en compte les coûts à long-terme tels que la dégradation de l'environnement.

    Les modèles économiques actuels sont également inaptes à estimer à sa juste valeur la "production" de la nature, indispensable à notre survie: production d'oxygène, fixation du gaz carbonique par les forêts et les océans, régulation de la température, protection contre les rayonnements solaires, recyclage chimique, répartition des pluies, production d'eau potable, production d'aliments, etc.

    Si nos modèles économiques intégraient le coût réel de la destruction de la nature, de la pollution, des modifications climatiques, cela changerait radicalement notre estimation de ce qui est "rentable" et de ce qui ne l'est pas.



    La production de la nature a été évaluée à 55.000 milliards de dollars par an par un groupe de scientifiques de l'Institute for Ecological Economics de l'Université du Maryland en 1997.









    8 La destruction de la nature est voulue



    La disparition de la nature est inévitable, car elle est voulue par le nouveau pouvoir économique. Pourquoi?

    Pour 3 raisons:

    1- La disparition de la nature et l'augmentation de la pollution vont rendre les individus encore plus dépendants du système économique pour leur survie, et vont permettre de générer de nouveaux profits (avec notamment une consommation accrue de médicaments et de prestations médicales...).

    2- Par ailleurs, la nature constitue une référence d'un autre ordre, celui de l'univers. La contemplation de la beauté et de la perfection de cet ordre est subversive: elle amène l'individu à rejeter la laideur des environnements urbanisés, et à douter de l'ordre social qui doit demeurer la seule référence.
    L'urbanisation de l'environnement permet de placer les populations dans un espace totalement controlé, surveillé, et où l'individu est totalement immergé dans une projection de l'ordre social.

    3 - Enfin, la contemplation de la nature incite au rêve et intensifie la vie intérieure des individus, développant leur sensibilité propre, et donc leur libre-arbitre.
    Ils cessent dès lors d'être fascinés par les marchandises, ils se détournent des programmes télévisés destinés à les abrutir et à contrôler leur esprit. Délivrés de leurs chaînes, ils commencent à imaginer une autre société possible, fondée sur d'autres valeurs que le profit et l'argent.



    Tout ce qui peut amener les individus à penser et à vivre par eux-mêmes est potentiellement subversif. Le plus grand danger pour l'ordre social est la spiritualité car elle amène l'individu à bouleverser son système de valeurs et donc son comportement, au détriment des valeurs et comportements précédemment implantés par le conditionnement social.

    Pour la stabilité du "nouvel ordre social", tout ce qui peut stimuler l'éveil spirituel doit être éliminé.

    9 Les alternatives de la dernière chance

    Pour ne pas être définitivement exclus du jeu, les contre-pouvoirs au pouvoir économique (syndicats, associations de consommateurs, mouvements écologistes) doivent répondre en se plaçant sur le même niveau d'organisation, au niveau mondial et non plus national, en unifiant et en synchronisant leurs actions, à l'échelle de groupes d'états pesant un poids suffisant dans les flux économiques mondiaux.

    Il leur reste peu de temps pour réagir, car tous les moyens de contrôle nécessaires à une future dictature mondiale sont désormais en place.







    10. 2000 ans d'histoire

    Durant ces deux derniers millénaires, la civilisation sera passée par quatre ères successives marquant quatre formes de pouvoir politique:

    1 - L'ère des tribus

    Pouvoir exercé selon la force (et plus rarement selon la sagesse ou la connaissance).
    Comme chez les groupes d'animaux, le pouvoir revient au "mâle dominant".


    2 - L'ère des empires et des royaumes


    Pouvoir héréditaire. Naissance de la notion d'état.


    3 - L'ère des états-nations


    Ere ouverte par la monarchie parlementaire en Grande-Bretagne en 1689, par la révolution française en 1789, et par la fondation des Etats-Unis.

    Dans un état-nation, le pouvoir n'est plus héréditaire mais exercé par des dirigeants censés représenter le peuple, et désignés par des élections (état-nation démocratique), ou par un système de cooptation au sein d'un parti unique (état-nation totalitaire).


    4 - L'ère des conglomérats économiques

    Ere initiée à partir de 1954, mise en place au cours des années 70 et 80, et pleinement opérationnelle à partir des années 90.

    Le pouvoir n'y est plus de type représentatif ou électif, et il n'est plus localisé géographiquement (contrairement aux tribus, aux royaumes, et aux états-nations).

    Il est exercé directement par ceux qui contrôlent le système financier et la production des marchandises. Les instruments de ce pouvoir sont le contrôle de la technologie, de l'énergie, de la monnaie, et de l'information.

    Comme tout nouveau pouvoir, il s'érige en remplacement du pouvoir précédent, voué à disparaître.

    Enfin, ce nouveau pouvoir est global, planétaire. Il n'a donc ni alternative, ni échappatoire. Il constitue un nouveau niveau d'organisation de la civilisation, une sorte de super-organisme.


    La résolution des grands problèmes écologiques économiques et sociaux nécessite effectivement l'avènement d'une forme de pouvoir global. De même, l'unification du monde par l'économie et le déclin des états-nations ont été décidés en partie pour une noble cause: rendre impossible une nouvelle guerre mondiale qui, à l'ère atomique, signifierait la fin de la civilisation.

    Mais la question est de savoir au service de quels objectifs et de quels intérêts ce pouvoir global doit-il être, par qui doit-il être exercé, et par quels contre-pouvoirs doit-il être contrôlé et équilibré.

    La mondialisation (ou "globalisation") n'est pas négative en elle-même. Potentiellement, elle peut permettre l'établissement d'une paix mondiale durable et une meilleure gestion des ressources. Mais si elle continue d'être organisée au bénéfice d'une élite et si elle conserve son orientation néo-libérale actuelle, elle ne tardera pas à engendrer un nouveau type de totalitarisme, la marchandisation intégrale des êtres vivants, la destruction totale de la nature, et des formes inédites d'esclavage.



    Sylvain Timsit
    © Syti.Net 1998

     

     





     

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