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la démocratie n'est plus qu'un moule dans lequel on est obligé de se fondre...marche ou crève... et si tu crèves pas tout seul on va t'aider parce que t'es gênant!!
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la démocratie n'est plus qu'un moule dans lequel on est obligé de se fondre...marche ou crève... et si tu crèves pas tout seul on va t'aider parce que t'es gênant!!

VIP-Blog de pandorespiral
  • 53 articles publiés
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  • Créé le : 21/06/2006 05:07
    Modifié : 26/06/2006 06:15

    Garçon (21 ans)
    Origine : Perpignan
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    Les Crimes du capitalisme

    21/06/2006 07:01

    Les Crimes du capitalisme


    LES CRIMES DU CAPITALISME

     

     

    On a beaucoup parlé des crimes du soit disant communisme d'URSS, de Chine ou de Cuba et des crimes du nazisme... Le capitalisme, lui, perpétue ses crimes, encore de nos jours et sous nos yeux !

    Avant de commencer, nous nous devons de rappeler aux personnes qui l'ignoreraient encore quelles sont les bases fondatrices du capitalisme.

    Le principe du capitalisme est terriblement primaire (pour ne pas dire "primitif"):

    D'après le dictionnaire (le Larousse, forcément orienté, car le capitalisme sert ses intérêts en tant qu'entreprise), le capitalisme est un "système économique et social fondé sur la propriété privée des moyens de production et d'échange" et dont "le mobile essentiel est la recherche du profit, qui trouve sa contre partie dans le risque. "

    Le capitalisme étant né dans un contexte de partage inégal des richesses (résultant lui-même de l'acquisition par la force -les guerres et les ordres royaux- des richesses d'autruit -confiscation des terres, bétail, champs, etc...) et, donc, des chances, "la proprité privée des moyens de production" n'est donc que le meilleur moyen de conserver les acquis respectifs: la richesse et les moyens pour les riches et la misère, la faim et la maladie pour les pauvres.

    Drôle de système qui trouve sa subsistance dans l'injustice et le mépris, la misère et l'exploitation de l'autre et qui s'acoquine avec la mafia !!

    Du coup, les pauvres ne possédant rien (ou si peu) sont assuré-es de rester TOUJOURS sur la touche, condamné-es à la misère, la souffrance, la maladie et/ou la mort alors que d'autres auront trois à quatre fois plus de moyens que nécessaire pour vivre confortablement ! Et bien sûr-e, ces personnes n'égaliseront jamais, ne feront jamais preuve de solidarité avec d'autres humain-es . Elles préfèreront conserver leurs privilèges, leur "propriété privée des moyens de production et d'échange". Elles auront des toutes les chances de faire davantage de profit, gagner davantage d'argent...

    "Ce n'est pas vrai, vous insurgerez-vous, nous sommes le pays avec la meilleure couverture sociale du monde !"

    D'abord, cette fameuse couverture sociale, nous ne la devons pas au capitalisme mais aux luttes sociales menées par les anti-capitalistes (communistes, anarchistes, etc...), ensuite, maintenant que la droite est au pouvoir, on voit bien qu'elle essaie de mettre fin à ces acquis. Elle ne les a JAMAIS voulu. Ils ne viennent pas d'elle (et d'ailleurs, avec l'UMP, nous les perdons !)

    "le mobile essentiel est la recherche du profit, qui trouve sa contre partie dans le risque" ...

    Quel risque ? Le risque pour les salarié-es est d'être licencié-es. Les patron-nes, qui engrangent des bénéfices ENORMES sur le dos de leurs employé-es, ont largement de quoi voir venir et s'en tireront TOUJOURS à bon compte. Mais cette situation de crise ne peut que très rarement survenir car les patron-nes font TOUJOURS du profit et procèdent aux licenciements massifs, à la délocalisation de leur entreprise alors que tout va bien et que l'entreprise est en pleine ascention.

    Où est le risque alors ?!!

    "Le capitalisme classique correspond à un type d'économie décentralisée, dans lequel la coordination entre la production et la consommation résulte du comportement libre des entreprises et des consommateurs sur un marché concurrentiel régi par la loi de l'offre et de la demande agissant en fonction d'un calcul économique visant à l'obtention du profit maximal." (Larousse)

    Le tourisme est un apport important du capitalisme. Vous vous souvenez lorsque l'on nous a fait une belle Tour Eiffel qui brillait de mille feux un fameux soir de 31 décembre ?

    Vous souvenez-vous de la cagnotte de 30 milliards de francs que le gouvernement Jospin avait mystérieusement trouvé ?

    AUCUNE SOMME, PAS LE MOINDRE CENTIME n'a été versé pour mettre fin à la misère dans notre pays !

    L'égalité sociale n'a aucun avantage pour les entreprises contrairement au tourisme ou à l'enseignements des nouvelles technologies dans les écoles qui ont, eux, des répercussions, et en plus des répercussions immédiates .
    La société capitaliste cherche à faire du profit, afin de gagner toujours plus, se remplir les poches et vendre des produits toujours plus inutiles.

    Un ami m'a un jour dit "L'argent utilisé pour créer un papier toilette bleu ou jaune, à fleurs ou à pois et / ou parfumé, pourrait servir à sortir des gens du malheur et de la misère ! ". C'est vrai. Le coût de ces idées inconséquentes et superficielles (de la conception à la réalisation, en passant par les emballages, les campagnes publicitaires et la livraison) pourrait VRAIMENT sortir PAS MAL DE MONDE de la misère !

    Bientôt, on inventera un papier toilette qui chante... Et on ira l'acheter... Pourquoi ? Parce que l'on nous bourre le crâne avec d'incommensurables bêtises, on nous lave le cerveau sous des tonnes de clips, affiches, tracts publicitaires, de télémarketing, de voitures publicitaires, de désinformation, d'idéologie de l'avoir (et de l'avoir par la force) sans répit, et un jour, on cède.

    A titre d'indication, en occident, notre cerveau est assailli de plus de 2 500 messages publicitaires par jour ! ( ce chiffre est, bien sûr-e, en constante augmentation ! )

    Où est alors le fameux "comportement libre des consommateurs" dont nous parle le Larousse ?
    On voit bien où est celui des entreprises, mais celui des consommatriceurs, où est-il ??!
    Dans le fait de choisir d'engraisser telle multinationale plutôt que telle autre ?

    A-t-on le droit de se soustraire au capitalisme ?
    A-t-on le droit de ne pas participer à la machine ?
    A-t-on le droit de vivre autrement ?
    A-t-on le droit de vivre sans argent ?
    A-t-on le droit de refuser de consommer ?

    Le capitalisme, c'est le profit. Pour y arriver, aucune éthique. La seule déontologie du capitalisme est la pire de toutes: arriver, coûte que coûte, triompher et si nécessaire, piétiner les autres au passage, les noyer, les trahir pour une promotion, trahir collègues, ami-es, sa mère, son père, sa soeur, son frère, soi-même...

    Et ça, c'est pour les proches... Pour les entreprises rivales c'est: les couler, les anéantir, les détruire, les pulvériser... Tout dans le capitalisme est un rapport de force. Le capitalisme prône les rapports de forces. Ce n'est pas un hasard si le marketing parle de "cibler" un public, de "stratégies" commerciales, de "pouvoir" d'achat, etc...

    Le capitalisme est basé sur la notion de concurence, donc de rapports de force. Il incite, crée, entretient et encense les guerres de pouvoir. Ce n'est pas avec ce genre de "philosophie" que l'Evolution humaine peut se faire.

    Les rapports de force, c'est ce que l'on appelle "la loi du plus fort", c'est "la loi de la jungle". Cela nous ramène donc DIRECTEMENT à un comportement et à des codes sociaux primitifs qui avaient cour dans les temps reculés des cavernes L'espèce humaine a su évoluer technologiquement mais l'idéologie capitaliste, par son essence même, est un frein évident à toute évolution réelle.

    Nous ne sommes pas à proprement parlé communistes, mais entre tous les partis politiques proposés, le communisme nous semble le plus raisonnable.

    Si l'espèce humaine se divise en deux catégories: une qui a trois fois plus d'argent que nécessaire pour vivre confortablement et que l'autre vit dans la misère, la maladie et la mort, alors le partage et la solidarité nous semblent être le minimum que l'on puisse attendre d'une société civilisée.

    La doctrine capitaliste est un frein à la notion d'ouverture d'esprit, d'égalité, de solidarité et d'harmonie (qui reposent toutes sur des valeurs contraires à la notion de rapports de force et de soif de pouvoir, si chères au capitalisme )

    Si ellil y a trop de pauvres, l'auto-culpabilité guette, alors on les cache (dans des prisons ou des hospices, par exemple) ou on les tue (comme c'est le cas dans les pays comme le Brésil) .

    Les crimes du capitalisme, on les retrouve dans l'attitude de la CIA lors de la guerre froide, lorsqu'elle traquait, expulsait, emprisonnait, torturait, tuait les communistes parce qu'ellils mettaient en péril l'existence du capitalisme, brandissant déjà l'exemple macabre de l'URSS, régime prétendument communiste mais n'étant en réalité qu'une autre forme de capitalisme: le capitalisme d'Etat. Belle supercherie de venir ensuite condamner ce régime et lui coller l'étiquette "communiste" pour discréditer le véritable communisme aux yeux d'une opinion publique alors effrayée qui plonge alors droit dans les bras d'un capitalisme plus classique... Les crimes du capitalisme, c'est aussi la mise en place des talibans, de Saddam Hussein, la formation de Ben Laden, la prostitution, la misère du tiers-monde, la pornographie, etc ...

    Les crimes du capitalisme, aussi dans la déforestation de l'amazonie, véritable poumon de la planète sans lequel la survie de TOUTES les espèces sur Terre, y compris la nôtre, est menacée.

     

    Les crimes du capitalisme, encore avec le tiers monde laissé dans la misère, la violence et le SIDA, sans soin, sans aide et sans espoir de s'en sortir un jour, toute une région du monde dont les populations sont appelées à disparaître à cause du profit qui est la valeur défendue par le capitalisme et qui en est la base même, c'est aussi les OGM, le poulet à la dyoxine, l'exploitation, la traite d'être humains, ...

    Les crimes du capitalisme, c'est enfin les dégradations de la planète, les violences (viols, violences conjugales, meurtres, agressions) celles-ci reposant sur le principe des rapports de force que le capitalisme légitime tous les jours par la base même de sa conception), les guerres (les traffics d'armes entre les différents pays poussant ainsi des pays au carnage sans le moindre état d'âme), la réduction des personnes et de leur vie à l'état de marchandise, le déchirement du tissu social, la justification des violences policières, le fichage des personnes, la confiscation de leur vie, l'obligation de participer au capitalisme sous peine de mort (car si l'on n'y participe pas, on ne mange pas, on ne se soigne pas et l'on meurt assez vite), la misère dans le monde (qui n'est jamais résolue, car elle profite aux pays riches à qui elle fournit de la main d'oeuvre pas chère, exploitable à souhait ! etc... )

    Le capitalisme, c'est aussi l'armée et la police, la pression et la répression pour défendre le capital. Au début discrète, de peur d'émeutes ou d'un renversement du système, la répression capitaliste ne se cache plus maintenant qu'elle se sent plus solide grâce à une mondialisation répressive et fasciste créée par et pour lui.

    Marilyn Waring, 3 fois députée en Nouvelle Zélande, féministe, économiste, explique parfaitement tout cela:
    "Plus vous fumez des cigarettes, plus vous provoquez d'accidents de la route, plus vous contribuez à la croissance. Ceci dit, ma voiture emboutie, je n'imagine pas rentrer chez moi et dire "Pas de panique, mon Coeur, nous venons de contribuer au PIB" . Les comptes nationaux n'ont pas de colonne débit. Tant que l'activité passe par le marché, c'est bon-ne pour la croissance. Je vous donne un exemple facile: le voyage de l'Exxon Valdez. Ce pétrolier a sans doute fait le voyage le plus productif jamais réalisé sur Terre. S'il n'avait fait que transporter son pétrole le long de la côte, pour le décharger dans une soute, cela aurait été un voyage moyennement productif en termes économiques. Mais si on vise une croissance extraordinaire, c'est une excellente idée de lancer son pétrolier contre un iceberg. D'abord, ellil y a les dédomagements des assurances et un nouveau pétrolier.Puis les procédures civiles et pénales. Immédiatement, bien sûr, ellil y a les frais de nettoyage, et plus tard, les dédommagements aux pêcheuseurs et au secteur touristique. Et bien sûr, ellil y a le film, les droits télévisuels, le livre, les différents exercices journalistiques et médiatiques. Voilà une expédition extraordinairement productive.

    Vous voyez ce que je veux dire ?

    TOUT a contribué à la croissance.

    Personne n'a dit "Pauvre de moi, je viens de perdre un pétrolier,
    ellil va falloir déduire cela des comptes nationaux."

    "L'économie prétend s'intéresser à la notion de valeur. Le mot "valeur" vient du latin "valore", c'est un beau mot qui veut dire "être fort-e ou être digne". Cela n'a rien à voir avec le capital ou le profit matériel. "

    Un journaliste lui parle de l'Europe et la
    mondialisation en disant que les pays disent que c'est bon pour l'économie. Elle répond

    "Ca peut changer les chiffres du PIB, mais les prémices sont fausses. Ces décisions, dès le début, étaient basées sur de mauvais chiffres. On entend cette même rhétorique partout depuis 10 ou 20 ans, que l'on parle ou non de libre-échange. On nous dit que les choses vont aller mieux.Mais ça saute aux yeux que l'air se dégrade, que les systèmes d'éducation trahissent les plus pauvres, qu'ellil y a plus de pauvreté, plus de sans-abri, plus de crise dans le logement... Peut-être qu'ellil y a croissance - on peut même nous le prouver- mais
    quand nous regardons autour de nous, on ne la voit pas. Peut-être même que l'on n'y croit même pas. Et je soupçonne que le malaise que l'on ressent au Canada, aux USA et surtout au Mexique par rapport à l'ALENA vient du fait que ce que l'on nous dit importe peu. Le PIB peut augmenter mais il n'a rien à voir avec le bien-être d'une société. Il ne parle pas du niveau de pauvreté, il ne parle pas de la répartition de la pauvreté, il ne parle pas de la santé, du niveau de l'éducation, de l'état de l'environnement. Et les gens réalisent que cette fiction économique unidimensionnelle n'a tout simplement aucun rapport avec leurs vie."
    Le journaliste tente alors d'attaquer Marilyn Waring en lui disant que le mot "radical" est trop faible pour désigner ses positions anticapitalistes. Elle répond "J'espère que "radical" est le mot car cela vient du latin "radius" qui signifie "de la racine des choses".

    "La commission statistique de l'ONU tient des conférences annuelles. La plupart des pays y envoient leur staticien en chef, ou celui qui prend sa retraite, ou quiconque veut faire ce petit voyage. Ils travaillent essentiellement sur des documents préparés d'avance par les statisticiens de la commission. Celle-ci est dominée par des idéologues des Etats-Unis et collabore étroitement avec la banque mondiale et le fmi. Le problème est que presque aucun membres des trésoreries nationales -ceux qui définissent réellement la politique macro-économique- ne s'approche de ces conférences, n'a la moindre idée des nouvelles règles et ne les a jamais lues. Quand une masse de règles internationales fonctionne sans que les personnes chargées de les appliquer les lisent, on sait qu'une propagande de masse est à l'oeuvre. Alors qu'est-ce que ce système inclut et qu'est-ce qu'il exclut ? Le système inclut tout ce qui passe par le marché, tout ce qui est susceptible de générer des recettes. Autrement dit, le système ne reconnaît pas d'autres valeurs que l'argent. Peu importe comment cet argent est généré. Cela signifie que la paix n'a aucune valeur. Cela signifie que le préservation des ressources naturelles pour les générations futures n'a aucune valeur. Ce système ne peut répondre à des valeurs qu'il refuse de reconnaître. Ce système exclut la planète elle-même. Il est la cause de la pauvreté écrasante, de la maladie, et de la mort de millions de femmes et d'enfants et il encourage les catastrophes écologiques. Ceci est un système économique qui peut finir par nous tuer toutes et tous."

    "Le commerce international des armes est l'industrie qui connaît la plus grande croissance.Tuer des gens ou se préparer à le faire, a beaucoup de valeur dans le système économique mondial. Les exportations d'armes représentent plus de la moitié de l'excédent commercial des économies industrialisées. La mort, les sans-abri, les blessures, la pauvreté, et la famine causé-es par l'emploi de ces armes ne comptent même pas comme un déficit. Si l'on considère que le système économique d'un pays est basé sur les moyens de financer la guerre,si l' on considère que les investissements manifestes en capital fixe sont reliés aux armements, si ce pays est un gros exportateur d'armes, ellil y va de l'intéret de ce pays de veiller à ce qu'ellil existe toujours un marché. Ce n'est donc pas exagéré-e de dire qu'ellil y va manifestement des intérêts des principaux exportateurs d'armes du monde de veiller à ce qu'ellil y ait toujours une guerre quelque part. Ellil y va manifestement des intérêts des Etats-Unis de soutenir la guerre et les tensions politiques dans la région du Golfe persique depuis le choc pétrolier de 1974-1975. Chaque minute, 30 enfants meurent de faim et du manque de vaccins peu coûteux. Et chaque minute, le budget militaire mondial absorbe 7 millions de francs du trésor public . C'est ça la guerre. Les Etats-Unis consacrent plus de 1 000 milliard de francs par an à la défense militaire contre de prétendus pays ennemis, mais 45 % des Américain-es ont peur de sortir seul-es le soir dans un rayon de 2 km de leur lieu de résidence. C'est ça la guerre. On compte dans le monde 556 soldat-es pour 100 000 personnes, mais seulement 85 médecin-es. C'est ça la guerre. La dépense moyenne par soldat-e dans le monde est de 120 000 francs par an alors que pour chaque enfant d'âge scolaire, la dépense moyenne pour l'éducation est de 2 000 francs. C'est ça la guerre. Le coût d'un seul nouveau sous-marin nucléaire équivaut au budget annuel de l'éducation de 23 pays en voie de développement où vivent 160 millions d'enfants d'âge scolaire. C'est ça, la guerre. La guerre se vend bien. Elle rapporte, littéralement. Elle contribue à la croissance et au développement. "

    Le système dans lequel nous vivons ne recherche pas notre bonheur. Pas même notre bien-être. Il n'a aucun intéret à cela. Il a au contraire tout intéret à contribuer à notre malheur, voire à le créer. Le principe est simple: une personne heureuse n'achète pas. Par contre créer le malheur et le mal être d'une personne et lui vendre ensuite l'antidote (ou ce qui se prétend comme tel-le), ça, c'est rentable. Et tout notre "bon vieux" système capitaliste est basé là dessus. On crée le besoin, on crée la réponse à ce besoin.

    Prenons, par exemple une personne grosse. La société crée des normes esthétiques dans lesquelles elle ne rentre pas. Dans chaque film, dans chaque émission, dans chaque journal, dans chaque publicité, cette norme est martelée; Si bien que cette personne grosse, même si elle était simplement un peu ronde, serait dévalorisée par les autres et par elle-même, rêvant de devenir un-e clone de plus. Si la société lui disait "Non, ne fais pas ça; tu es superbe! Vis bien et sois heureuse/heureux!", ça ne lui rapporterait rien. En revanche, si elle lui dit: " C'est vrai-e que tu n'es pas terrible, tu ne peux pas avoir du succès comme tu es, regarde-toi ! Tout le monde se moque de toi ! Toute tes visites chez ta/ton psy n'y changeront rien. Tu n'auras jamais la paix ! Sauf si tu changes: si tu achètes le nouveau régime Weight Watchers, si tu achètes et lis les livres de diététique, si tu paies une consultation régulière chez ta/ton nutritionniste, si tu t'inscris dans des salles de sport et cotises pour ton abonnement, etc... tu te sentiras beaucoup mieux ! Ah, et n'oublie pas de changer toute ta garde-robe après être devenu-e svelte ! Achète-toi des vêtement à ta (nouvelle) taille"

    Tout ceci rapporte.

    Et plus la personne est malheureuse, plus le capitalisme prospère. Alors il fabrique son malheur et lui vend des solutions factices et provisoires.

     

    - Combien d'anorexiques et de boulimiques ce système génère-t-il ?

    - Combien de toxicomanes engendre-t-il ?

    - De combien de cancéreuseux est-il à l'origine ?

    - Combien de violences en tous genres ?

    - Combien d'exclusions ?

    - Combien de meurtres, de détériorations écologiques, combien de suicides, combien de guerres, combien de misère, combien de violences ? ....

    - Est-ce donc cela ? Est-ce ce système que nous voulons ??





     

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