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la démocratie n'est plus qu'un moule dans lequel on est obligé de se fondre...marche ou crève... et si tu crèves pas tout seul on va t'aider parce que t'es gênant!!
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la démocratie n'est plus qu'un moule dans lequel on est obligé de se fondre...marche ou crève... et si tu crèves pas tout seul on va t'aider parce que t'es gênant!!

VIP-Blog de pandorespiral
  • 53 articles publiés
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  • 1 visiteur aujourd'hui
  • Créé le : 21/06/2006 05:07
    Modifié : 26/06/2006 06:15

    Garçon (21 ans)
    Origine : Perpignan
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    Pause finie

    21/06/2006 07:35

    Pause finie


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    Le réseau Échelon

    21/06/2006 07:31

    Le réseau Échelon


    Les États-Unis et quatre de leurs alliés privilégiés ont déployé un gigantesque réseau d'écoute électronique capable d'intercepter les télécommunications du monde entier. Depuis la fin de la Guerre froide, ce dispositif ultrasecret connu sous le nom d'Echelon est de plus en plus utilisé pour des opérations d'espionnage économique.

    Toutes nos conversations téléphoniques sont écoutées par des oreilles indiscrètes et automatiquement triées par des ordinateurs ultra-puissants. La fiction de George Orwell, et son Big Brother omniprésent, est largement dépassée par la réalité. Les services secrets américains et leurs associés britanniques, canadiens, australiens et néo-zélandais disposent avec le réseau Echelon des plus grandes oreilles du monde.

    Une étude commandée par le Parlement européen le confirme : "Toutes les communications électroniques, téléphoniques et par fax en Europe sont quotidiennement interceptées par la NSA des États-Unis". La NSA (National Security Agency), la branche la plus secrète et la plus puissante des services de renseignement américains dispose de satellites espions et de stations terrestres qui lui permettent d'écouter toutes les télécommunications en Europe mais aussi sur l'ensemble de la planète. Ce réseau espion est connu sous le nom d'Echelon, même s'il a sans doute été rebaptisé depuis les premières révélations sur son existence.

    Le réseau Echelon reste l'un des secrets les mieux protégés par l'espionnage américain. Sa date de naissance précise, par exemple, est inconnue. Une certitude cependant : ce réseau mondial d'espionnage vise principalement aujourd'hui des cibles non-militaires : gouvernements, organisations, entreprises, associations ou particuliers.

    Les sujets dignes d'intérêt pour ce réseau espion sont définis par les cinq pays qui participent à son fonctionnement sur la base du pacte UKUSA. Cet accord organise la répartition des tâches entre les pays signataires : États-Unis, Grande-Bretagne, Canada, Australie et Nouvelle-Zélande.

    Orientés à l'origine vers l'écoute des communications radios des armées des pays communistes, les moyens techniques mis en œuvre dans le cadre du pacte UKUSA n'ont cessé de s'accroître et de se sophistiquer. Lorsque le mur de Berlin est tombé, les objectifs stratégiques des Etats-Unis ont été redéfinis. L'ennemi communiste ayant disparu, "la conquête des marchés mondiaux est désormais la nouvelle frontière pour les Américains", constate l'Amiral Pierre Lacoste (ancien patron des services secrets français).

    Ainsi le réseau Echelon a été mis à contribution lors des négociations du GATT sur le commerce mondial, mais les centres d'intérêt concernent également des organisations comme Amnesty International ou Greenpeace. Où commencent et où s'arrêtent les opérations d'espionnage du réseau Echelon? Qui contrôle réellement les activités du plus vaste système de renseignement jamais créé à ce jour? Deux questions qui préoccupent quotidiennement les gouvernements et les grandes entreprises.

    L'histoire du réseau

    1947/48 - Le pacte UKUSA est prorogé. Ce pacte secret conclu, pendant la Seconde Guerre mondiale, entre la Grande-Bretagne et les États-Unis, organise la collaboration des services de renseignement des deux pays dans le domaine de l'espionnage des télécommunications. Le Canada, l'Australie et la Nouvelle-Zélande se joignent à ce pacte de coopération et d 'échange des informations recueillies. Cibles principales : l'URSS et les pays communistes.

    1952 - Aux États-Unis, création de la NSA (National Security Agency) par une directive du président Truman. La NSA est chargée, au sein des services de renseignement, des opérations SIGINT (signal intelligence), c'est-à-dire de l'espionnage électromagnétique (surveillance des liaisons radios, des émissions radar, des télécommunications, etc.) et de la conception des systèmes de codage et de cryptage destinés à assurer la confidentialité des communications du gouvernement, des diplomates et des militaires américains.

    1966 - La NSA prend le contrôle de la base de Menwith Hill (nord de l'Angleterre) qui était jusque-là dirigée par l'armée américaine. Elle en fera la plus grande station d'interception du monde.

    1985/87 - Projet de création d'un réseau mondial de surveillance des télécommunications révélé par le journaliste britannique Duncan Campbell. Le principe du projet F 415 est de relier entre elles, grâce à de puissants ordinateurs, les différentes bases d'interception des pays du pacte UKUSA qui sont disséminées à travers le monde.

    1989 - La chute du mur de Berlin entraîne la redéfinition des priorités stratégiques des États-Unis. La conquête des marchés mondiaux est désormais l'objectif majeur.

    1996 - Le Néo-Zélandais Nicky Hager met en évidence l'existence et le fonctionnement du plus grand réseau d'espionnage des communications jamais conçu. Il dévoile ce réseau baptisé "Echelon" dans un livre intitulé "Secret power".

    1998 - Une étude commandée par le Parlement européen souligne les dangers que fait peser l'activité de ce réseau sur les pays de l'Union européenne et sur leurs entreprises.

    Les grandes affaires

    Malgré le culte du secret que cultive la NSA, son nom apparaît parfois au cours d'affaires d'espionnage, mais la majeure partie des activités de l'agence reste dans l'ombre.

    1990 - La NSA intercepte les communications entre le fabricant japonais de satellites NEC et l'Indonésie pour la fourniture d'un contrat de 200 millions de dollars. Le président Bush intervient auprès de Djakarta. Le contrat sera partagé entre NEC et l'américain ATT.

    1990 - Inauguration des nouveaux locaux de l'ambassade de Chine en Australie. Lors de la construction du bâtiment, des agents américains ont installé de multiples micros et des systèmes de surveillance des communications dans tous les murs. Les informations recueillies sont transmises directement par satellite au quartier général de la NSA dans le Maryland aux États-Unis.

    1991 - Plus de 12 tonnes de cocaïne sont saisies grâce aux informations fournies par la NSA qui intercepte, à partir du Venezuela, toutes les communications des membres du cartel de Cali.

    1992-93 - La NSA espionne les communications des officiels mexicains qui négocient l'ALENA (Accord de Libre-Échange Nord-Américain) avec les États-Unis et le Canada.

    1993 - Au cours du sommet de l'APEC (forum de coopération Asie-Pacifique), la NSA et le FBI installent des équipements capables d'écouter les communications des 15 dirigeants des pays de la zone Asie-Pacifique conviés à Seattle aux États-Unis par Bill Clinton. Certaines informations collectées semble avoir été transmises à des chefs d'entreprises qui ont financé la campagne électorale du président américain.

    1994 - Lors du bras de fer entre les États-Unis et l'Union européenne dans les négociations du GATT, le réseau Echelon est utilisé par Washington pour connaître la position de chacun des 15 pays de l'UE et la stratégie de la Commission européenne. Des consignes seront données aux fonctionnaires de Bruxelles leur demandant de ne pas utiliser le courrier électronique, dont l'usage commence à se généraliser, pour transmettre des informations sensibles.

    1994 - Interception des négociations entre le fabricant français de radars Thomson-CSF et les autorités brésiliennes. C'est finalement la firme américaine Raytheon qui décrochera le contrat pour assurer la couverture radar de l'Amazonie.

    1994 - La NSA intercepte les coups de téléphone et les fax entre Airbus et les autorités saoudiennes. Le contrat de 6 milliards de dollars sera décroché par Boeing.

    1998 - La NSA aurait infiltré des agents au sein de la mission de désarmement de l'ONU en Irak. Leur mission : installer de petits systèmes d'interception pour capter les communications de Saddam Hussein et de l'état-major irakien.

    Source:
    http://www.consciencedupeuple.com/html/le_projet_echelon.html





     

     

    Projet M.A.T.R.I.X

    21/06/2006 07:27

    Projet M.A.T.R.I.X


    Un nouveau programme américain d'interconnexion des fichiers publics et privés est en phase de test depuis quelques mois : Matrix vise à optimiser l'échange d'informations en matière de terrorisme et de criminalité entre les forces de l'ordre, qu'elles soient locales ou fédérales. Qualifié d'"effrayant" par un des policiers en charge du projet, le programme semble intéresser au plus haut point plusieurs services de police et de renseignements qui n'ont, en temps normal, pas le droit d'agréger autant de données.

    En novembre 2002, on apprenait l'existence du Total Information Awareness, un projet doté d'un budget de 245 millions de dollars sur trois ans et visant à placer tout quidam sous surveillance. Le programme était dirigé par l'amiral John Poindexter, personnage clef du renseignement américain, impliqué dans les scandales de l'Irangate et l'affaire des Contras mêlant ventes d'armes illicites et trafics de drogue.

    Scandale médiatique aidant, notamment sous la pression des ONG de défense des libertés, Pointdexter a depuis démissionné, le projet a quant à lui subi un lifting - il a été renommé "Terrorism Information Awareness"-, avant de voir finalement, ce 26 septembre, son budget annulé.

    Décidément peu regardantes envers le passé de leurs collaborateurs, les autorités américaines ont confié à un autre personnage tout aussi peu amène le soin de créer une nouvelle interconnexion de milliards de données personnelles concernant les citoyens américains.

    L'information, révélée début août par le Saint Petersburg Times, n'a vraiment commencé à faire du bruit qu'après sa reprise par Associated Press et The Register, les 23 et 24 septembre dernier. Ils omettent cela dit un certain nombre de détails pour le moins croustillants de cette affaire digne d'un mauvais polar.

    Le projet, ça ne s'invente pas, a pour nom Matrix, pour Multistate Anti-Terrorism Information Exchange. Financé par le Département de la justice américain, à concurrence de 4 millions de dollars pour l'instant, Matrix vise à optimiser l'échange d'informations en matière de terrorisme et de criminalité entre les forces de l'ordre, qu'elles soient locales ou fédérales.

    À ce jour, 13 états participent au projet pilote et échangent leurs données via un réseau sécurisé intitulé RISS (pour Regional Information Sharing Systems). Celui-ci vise également à échanger des informations, et coordonner les efforts des forces de l'ordre en matière de lutte contre le trafic de drogue, le terrorisme, la cybercriminalité, les gangs et autres organisations criminelles.

    Pas moins de 6600 agences américaines sont connectées au Riss : du commissariat de quartier à la Drug Enforcement Administration (DEA), en passant par les douanes, le FBI ou les services secrets. Le projet inclut également des agences canadiennes, australiennes, portoricaines ou encore britanniques.

    La différence entre les informations accessibles par le Riss et celles échangées via Matrix tient essentiellement en ce que ce dernier permet non seulement de consulter nombre de données criminelles ou administratives (permis de conduire, fichiers des plaques d'immatriculation, etc.), mais aussi des bases de données privées qui ne sont normalement accessibles qu'après obtention d'un mandat.

    L'astuce consiste à passer par un sous-traitant, lui aussi privé, et donc habilité à interconnecter des bases de données, ce que les autorités ne sont a priori pas autorisées à effectuer, en vertu du Privacy Act, la loi de protection de la vie privée adoptée aux États-Unis en 1974.

    Le Département de la Sécurité intérieure (Department of Homeland Security), créé dans la foulée des attentats du 11 septembre pour coordonner la lutte antiterroriste, serait prêt, selon le quotidien Washington Post, à investir 8 millions de dollars supplémentaires pour étendre Matrix au niveau national. Une broutille en comparaison des 3,2 milliards de dollars qu'il a confiés au Département de la Justice en 2003.

    Matrix aurait donc de l'avenir. Phil Ramer, un des policiers en charge du projet, a déclaré au Washington Post : "C'est effrayant. Des abus pourraient être perpétrés : je peux tout savoir de vous et de vos voisins". Avant d'ajouter : "Notre principal problème aujourd'hui est que tous ceux qui en entendent parler veulent l'adopter."

    Autre problème : la personnalité même de l'initiateur du projet Matrix, un homme soupçonné d'être un ancien trafiquant de drogue, et d'avoir contribué au truquage de l'élection de Georges Bush.

    Le programme Matrix a été créé par Hank Asher, un multimillionnaire qui a bâti sa fortune sur l'agrégation et la revente de données personnelles. Mais ce personnage est soupçonné d'être un ancien trafiquant de drogue. Et il a également contribué indirectement à l'élection contestée du président George Bush.

    Les révélations sur le lourd passé de Hank Asher, publiées le 2 août dernier par Lucy Morgan, journaliste au quotidien de Floride St. Petersburg Times n'ont pas fini de faire du bruit.

    Hank Asher est devenu millionnaire en créant plusieurs sociétés de collecte de données personnelles. La plus connue, Database Technologies (DBT) fut impliquée dans le scandale de décompte des voix lors de l'élection de Georges W. Bush.

    DBT avait en effet vendu un fichier truffé d'erreurs au cabinet de Jeb Bush, frère de l'actuel président américain, et gouverneur de l'état de Floride, qui s'en était servi pour expurger les fichiers d'électeurs de plusieurs milliers de personnes, des Afro-Américains pour la plupart. Ces personnes avaient été rayées, à tort, des listes électorales.

    Lors de l'élection présidentielle, le démocrate Al Gore n'a été battu que d'une centaine de voix, et nombreux sont ceux qui estiment que, sans le tour de passe-passe de Jeb Bush, George Bush n'aurait probablement pas été élu président des États-Unis. C'est en tout cas la thèse défendue par de nombreux journalistes américains, comme le relate par exemple un documentaire diffusé actuellement sur la chaîne thématique française Planète.

    En 1999, Asher a été contraint à revendre ses parts au sein de DBT - ce qui lui a rapporté la somme de 147 millions de dollars - après que le FBI et la Drug Enforcement Administration (DEA) eurent interrompu leurs contrats avec cette société. Ironie de l'histoire, c'est précisément en raison de la consultation des bases de données policières que le père de Matrix a dû quitter sa société d'interconnexion des fichiers.

    Les agences fédérales venaient en effet de s'apercevoir que le contrat permettant à 1500 services policiers d'accéder aux données de DBT avait été initié par deux anciens membres de la DEA devenus par la suite vice-présidents de DBT. Mais surtout, les fichiers de la police décrivaient Asher comme un ancien trafiquant de drogue.

    Pilote d'avions, Asher résidait dans les années 80 sur une petite île des Bahamas utilisée par des trafiquants de drogue, et s'était retrouvé impliqué dans un réseau de cocaïne qui pouvait rapporter 150 millions de dollars en une seule année, selon l'enquête du St Petersburg Times. Les autorités lui auraient alors accordé une totale immunité en échange de sa collaboration en tant qu'informateur et témoin dans plusieurs procès. Ce deal lui a permis de n'être ni arrêté, ni inculpé.

    ChoicePoint, une autre société spécialisée dans l'interconnexion de fichiers à destination, notamment, des forces de l'ordre, racheta DBT. Elle accusa ensuite Asher d'avoir violé une clause de son contrat de cession, en se servant de la technologie qu'il avait déployée à DBT pour créer Seisint, une société elle aussi spécialisée dans l'agrégation de données personnelles.

    Sur son site, Seisint affirme être capable de "fusionner et analyser des dizaines de milliards de données en quelques secondes ou minutes". Si sa filiale Accurint est essentiellement tournée vers le marché privé (y compris celui des particuliers) Seisint compte elle nombre de forces de l'ordre parmi sa clientèle.

    En 1993, Asher commença à travailler avec l'administration en charge de la police de Floride, le Florida Department of Law Enforcement (FDLE). Il y est devenu un ami très proche de son patron, James T. Moore, au point que plusieurs de ses subordonnés s'en étaient plaint auprès du gouverneur Jeb Bush, le frère de l'actuel président des États-Unis.

    Toujours selon la journaliste Lucy Morgan, James T. Moore a déclaré le 15 juillet dernier, à l'occasion de la fête organisée pour son départ en retraite - où Asher était le seul civil invité - que ce dernier "avait fait plus que quiconque pour faciliter l'échange d'informations et de renseignements pour la police du pays". Et le chef des polices de Floride de conclure son portrait : "C'est un patriote, un véritable ami."

    Suite aux attentats du 11 septembre, Asher avait proposé au FDLE de mettre en place, gratuitement, un système permettant d'interroger aussi bien les bases de données publiques que privées afin de mieux pouvoir lutter contre le terrorisme.

    On trouve ainsi mention, dans un document intitulé "Legislative Priorities 2003-2004"", disponible sur le site du FDLE, d'un système nommé FCIC+. Mis en place par Seisint, ce FCIC+ "améliore de façon significative les capacités d'analyses des forces de l'ordre, accroît le volume des données corrélées, et fait gagner un temps précieux" aux enquêteurs.

    En interrogeant à la fois les données criminelles du FDLE, celles de l'institution carcérale et "une multitude de sources publiques et privées", FCIC+ se vante de "permettre aux utilisateurs autorisés de passer de plusieurs milliards d'entrées à quelques centaines seulement". Donc d'affiner les résultats de leurs recherches.

    Doté d'un budget initial de 1,6 million de dollars, le système FCI+ est, selon le document du FDLE, consultable gratuitement pendant trois mois par 600 agents des forces de l'ordre, avant d'être proposé, sous forme d'abonnement, à raison de 100 dollars par mois et par utilisateur.

    Le 1er août dernier, le FDLE annonçait avoir conclu le contrat avec Seisint, FCIC+ ayant été entre-temps renommé. Le 2, l'article du St Petersburg Times révélant le passé d'Asher était publié. Le 3, le FDLE annonçait qu'il était prêt à envisager toute proposition similaire à celle de Seisint, dont le contrat était suspendu le temps de vérifier le passé d'Asher.

    Toujours le 3 août, l'agence Associated Press interrogeait Martha Barnett, ancienne présidente de l'association du barreau américain. L'avocate juge Asher comme un "génie" en matière de nouvelles technologies. Tout en reconnaissant avoir entendu parler des accusations portées à son encontre, elle estime que le plus important n'est pas ce qu'il a pu faire dans le passé, mais les technologies qu'il propose aujourd'hui.

    Le 30 août, Lucy Morgan révélait qu'Asher venait de démissionner de Seisint, et que le FDLE confirmait le contrat passé avec la société.

    Suite à l'annonce de sa démission de Seisint, l'enquête sur le passé d'Asher aurait été interrompue le 29 août dernier. Elle apporte tout de même une dernière touche au tableau : selon le rapport d'enquête du FDLE transmis à Jeb Bush, Asher aurait aussi été impliqué dans un complot visant à assassiner le sandiniste Daniel Ortegua, président élu du Nicaragua, alors en guerre contre les Contras, milices paramilitaires financées par les États-Unis.

    Le rapport du FDLE précise que le seul autre témoin de l'affaire visant Ortegua est depuis décédé et que, bien que cet épisode constitue "l'aspect le plus problématique" du dossier de Asher, il "ne peut être corroboré". Autre point invérifiable rapporté par le FDLE : en 1995, Asher aurait vendu des données policières à des trafiquants de drogue...

    La biographie d'Hank Asher a depuis été retirée de la page du site web de Seisint consacrée à ses dirigeants, mais on peut encore la trouver via le site archive.org.

    Seisint n'a cela dit pas retiré de son site web la mention des différentes recommandations ou récompenses reçues par Seisint ou par Asher lui-même, émanant de l'association des chefs de police de l'état de Floride, de l'Association internationale des officiers de police, du service d'immigration, du FBI ou encore des services secrets américains...
    (source transfert. net, Jean-Marc Manach).


    Source:
    http://www.investigateur.info/news/articles/article_2003_09_30_usa.html




     

     

    Quelques aspects des armes électromagnétiques anti-personnelles

    21/06/2006 07:24

    Quelques aspects des armes électromagnétiques anti-personnelles


    Tandis que la menace d’une guerre mondiale diminue et que la guerre froide s'estompe lentement pour s'inscrire aux chapitres de l'histoire, davantage de ressources du gouvernement et des forces de l'ordre sont réallouées dans le but de combattre "l’ennemi intérieur". Et une nouvelle classe d’armes est développée pour mener des batailles ‘sans morts’, griller les circuits d’ordinateur et contrôler les esprits humains à grande échelle. ParaScope présente synthèse de l’histoire des armes électromagnétiques écrite par David G. Guyatt, pour le symposium du Comité International de la Croix Rouge (CICR) "La profession médicale et les effets des armes". Informez-vous sur cette tendance inquiétante vers une "société psycho-civilisée", depuis les premières tentatives japonaises de fabrication d’un "rayon mortel" jusqu'aux dépenses actuelles des forces de l'ordre pour les arsenaux d’armes électromagnétiques "moins que létales".


    Vers une société psycho-civilisée




    On estime que la période qui a vu démarrer le développement des armes électromagnétiques antipersonnelles se situe au milieu des années 40 et éventuellement plus tôt. La première référence existante, à ma connaissance, faisait partie de l’Etude Américaine sur le Bombardement Stratégique (Etude du Pacifique, Division d’Analyse Militaire, Volume 63) qui passait en revue l’effort de recherche et de développement japonais d'un "rayon mortel."

    Bien que n’ayant pas atteint le stade de l’application pratique, la recherche était considérée comme suffisamment prometteuse pour garantir la dépense de deux millions de Yen pendant les années 1940-1945. En vérifiant l'effort japonais, les scientifiques alliés ont conclu qu’un dispositif émettant des radiations avait dû être développé, pouvant tuer des personnes sans protection à une distance de 8 à 16 km. Les études démontrèrent que, des moteurs d'automobiles par exemple pouvaient être arrêtés par des ondes précisément réglées dès 1943 (1). On peut donc raisonnablement supposer que cette technique est disponible depuis de nombreuses années. La recherche sur les organismes vivants (souris et marmottes d'Amérique) a révélé que des ondes de 2 cm à 60 cm de longueur provoquaient des hémorragies des poumons, tandis que les ondes plus courtes que 2 cm détruisaient les cellules nerveuses.

    Cependant, les expériences dans le domaine de la modification du comportement et de la manipulation mentale ont un passé beaucoup plus sinistre. Les docteurs Nazi du camp de concentration de Dachau ont mené des expériences d’hypnose et de narco-hypnose sur sujets non-consentants, utilisant de la mescaline sur les détenus. Des recherches supplémentaires furent conduites à Auschwitz, pour tester une gamme de produits chimiques parmi lesquels différents barbituriques et dérivés de morphine. Beaucoup de ces expériences se sont avérées fatales. Après la fin de la guerre, la Mission Technique Navale des Etats-Unis fut chargée d’obtenir des informations industrielles et scientifiques pertinentes parmi celles qui avaient été produites par le Troisième Reich et qui pourraient présenter un intérêt pour les Etats-Unis. La Navy lança le projet CHATTER (bavardage) en 1947, à la suite d'un long rapport. Un grand nombre de scientifiques Nazi et de docteurs en médecine qui menèrent d’ignobles expériences furent plus tard recrutés par l’armée américaine et travaillèrent depuis Heildelberg avant d’être secrètement mutés aux Etats-Unis dans le cadre du programme ‘Projet PAPERCLIP’ (agrafe). Sous la direction du Dr. Hubertus Strughold, 34 scientifiques ex-nazis acceptèrent les contrats ‘Paperclip’, autorisés par la réunion des Chefs d’états-majors et furent mis au travail à la Base aérienne de Randolph, à San Antonio, Texas. Dès 1953 la CIA, la Marine Américaine et le Corps Chimique de l’Armée Américaine conduisaient leurs propre programmes de narco-hypnose sur des victimes non consentantes qui comprenaient des prisonniers, des patients psychiatriques, des étrangers, des minorités ethniques et les personnes étiquetées ‘déviants sexuels’.(2)
    Le public américain ne pris conscience d’une série de programmes jusqu’ici secrets, qui avaient été menés pendant les deux décennies précédentes par les milieux militaires et des Renseignements que vers le milieu ou la fin des années 1970. (3) Essentiellement concentrés sur la narco-hypnose, ces vastes programmes secrets portèrent les intitulés de projets MKULTRA, MKDELTA, MKNAOMI, MKSEARCH (=MKrecherche) (MK étant supposé signifier Mind Kontrol – Contrôle de la pensée), BLUEBIRD (=oiseau bleu), ARTICHOKE (=artichaut) et CHATTER (=bavardage). Le principal objectif de ces programmes et de ceux qui leurs étaient associés, était le développement d’un assassin « programmable » fiable. Les objectifs d’importance secondaire étaient le développement d’une méthode de contrôle des citoyens. (4) Le travail secret du Dr Jose Delgado, orienté vers la création d’une société "psycho-civilisée" par l’intermédaire d’un „stimoceiver“ (ndlt. stimorécepteur, contraction de stimulation et récepteur) fut particulièrement important. (5)

    Le travail de Delgado fut fondamental, et ses expériences sur des humains et des animaux démontrèrent que la stimulation électronique peut exciter d’intenses émotions, y compris rage, désir et fatigue. Dans son exposé "Stimulation Radio Intracérébrale et observation des tracés sur des Patients Entièrement Libres", Delgado observa que "la Radio Stimulation de différents points de l'amygdale et de l’hippocampe chez ces quatres patients provoquait divers effets, y compris des sensations plaisantes, de l’exaltation, une concentration profonde, des sensations curieuses, une relaxation intense (un précurseur essentiel de l’hypnose profonde), des visions colorées, et d’autres réponses." En ce qui concerne la mention des « visions colorées », il est raisonnable de conclure qu’il se référait à des hallucinations – un effet auquel de nombreuses "victimes" supposées font allusion. (7). Dès 1969, Delgado prédit qu’un ordinateur serait bientôt à même d’établir une communication radio fonctionnant dans les deux sens avec le cerveau – un événement qui eut lieu pour la première fois en 1974. Lawrence Pinneo, un neurophysiologiste et ingénieur en électronique travaillant pour l’Institut de Recherche de Stanford (un des principaux fournisseurs de l’armée), "développa un système informatique capable de lire les pensées d’une personne. Il faisait correspondre les ondes cérébrales sur un électroencéphalographe avec des commandes spécifiques. Il y a vingt ans l’ordinateur répondait par un point sur un écran de télévision. De nos jours ce pourraient être des données transmises à un stimulateur sophistiqué (ESB stimulation électronique du cerveau) utilisant des radiofréquences." (8)

    La suite ici :
    http://members.aol.com/_ht_a/ccapt2001/comportement2a.html





     

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