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Opération Condor
21/06/2006 08:38
En amérique du sud,après avoir placé Pinochet au pouvoir, les Etats-Unis alié avec la France avaient orcherstré un service anti terroriste qui n'était en fait qu'une coopération des états fascistes pour éliminer tout oposant politique ou militaire de ces dictatures.
Phenomène qui pourrais très bien être en train de se reproduire avec la nouvelle lutte contre le terrorisme. Je suis absolument d'accord pour qu'on traque les militants islamiste extrémiste qui utilise la terreur comme moyen de revendication , mais je redoutte que cela sois aussi utiliser pour instorer la peur dans des régimes de terreur et garder un pouvoir dictatorial sur des fausse démocracies ou dicatures déja controller par les USA afin de les avantager économiquement.
Chili 1973-2003 : un autre 11 septembre Opération Condor, un terrorisme international au service de la dictature chilienne
Quelques temps après le putsch militaire du 11 septembre 1973, la police politique chilienne, la DINA, devint le chef d’orchestre de l’opération Condor. But : liquider par des actions terroristes les opposants chiliens ayant trouvé refuge à l’étranger. La liste est longue des assassinats perpétrés dans le cadre de cette opération. Le dirigeant de la « stratégie de la tension » qui secoue l’Italie dans les années septante se chargea des attentats de la DINA en Europe. L’opération Condor nous prouve une fois encore que les Etats-Unis ont été impliqués dans des conspirations visant à déstabiliser des pays démocratiques et à consolider des dictatures. Avec le soutien de terroristes d’extrême droite. Rappel historique sur les politiques répressives et les actions hors-la-loi des hommes de Pinochet.
Après leur arrivée au pouvoir par la force, les nouveaux maîtres du Chili conduit par Augusto Pinochet, mirent en place un système dictatorial - fascisant au niveau politique, ultra-libéral au niveau économique. Le 11 septembre 1973 est la date du coup d’état chilien. Cette date est aussi celle du début d’une répression sans limites contre les anciens membres du gouvernement démocratique de Salvador Allende et de tout ceux qui étaient fichés comme progressistes, chrétiens de gauche, socialistes et militants de la gauche radicale.
Le stade de football de Santiago, la capitale du pays, se transforma très vite en immense camp d’enfermement en vue d’y concentrer les démocrates progressistes. Dans ce haut lieu d’emprisonnement, Chiliens et Chiliennes furent torturés et assassinés par centaines par des nervis sadiques, dignes héritiers de la gestapo. Dédié au sport, ce stade deviendra une zone meurtrière. Le poète et chanteur Victor Jara sera l’une des victimes symboliques du régime dictatorial.
Police politique contre opposants exilés Les dignitaires de la dictature chilienne et sa police politique – la sinistre DINA - pourchasseront les opposants encore en liberté. Au Chili comme à l’étranger. Leur but : exterminer littéralement l’ensemble de la résistance qui allait commencer à s’organiser dans l’espoir de renverser la dictature par des actions populaires. C’est dans ce cadre-là que fut pensée, puis mise en pratique en 1975 et sous la supervision de Manuel Contreras (le patron de la DINA), l’opération Condor. Véritable réseau de la terreur étatique, Condor regroupait plusieurs services secrets et polices politiques de dictatures latino-américaines de l’époque (celles d’Argentine, de Bolivie, du Brésil, du Chili, du Paraguay et de l’Uruguay).
Le réseau Condor, constitué de barbouzes (chiliens, comme étrangers, dont des Nord-américains et des Européens), sera ensuite responsable de plusieurs actions terroristes à l’étranger. Ces missions liquidations visaient les réfugiés politiques exilés à l’étranger. Un an après le putsch militaire au Chili, le 30 septembre 1974, Carlos Prats, l’ex-commandant en chef de l’état-major de l’armée chilienne hostile aux militaires hors-la-loi, est assassiné avec son épouse, à Buenos Aires. Deux année plus tard, le 21 septembre 1976, le « tueur de la DINA » (sic), Michael Townley (un Américain d’origine chilienne et déjà impliqué dans l’attentat contre Prats) met sur pied la liquidation physique d’Orlando Letelier. L’attentat contre cet ancien ministre des Affaires étrangères chiliennes fut commis au cœur de la capitale des Etats-Unis. D’autres assassinats ou tentatives d’assassinats eurent encore lieu. Les théoriciens de Condor utiliseront également la manipulation psychologique pour atteindre leurs buts. Influencés sans doute par les propagandistes de la dictature nazie, ils évoquèrent parfois pour justifier leur « utilité », le danger de la « conspiration judéo-bolchévique apatride ».
USA : complices des tueurs pinochetistes ? Dans l’ombre de Condor, des services secrets américains supervisaient et encourageaient celle-ci. Une partie de l’administration présidentielle des Etats-Unis de l’époque connaissaient parfaitement bien l’existence de cette opération de « terrorisme institutionnalisé ». Une fois de plus, la dite plus grande démocratie du monde allait se compromette, pour le bien de la démocratie ( !), avec des criminels dirigeants illégalement des pays.
Bilan possible de cette cruelle opération fomentée par les amis latinos de Washington, selon les sources : entre 12.868 et 35.000 victimes (assassinées ou portées disparues). La macabre comptabilité de l’opération Condor est extrêmement difficile à tenir puisque l’échelle géographique de ses lieux d’action est fort grande, le nombre de pays impliqué important, que ses liquidations se commettaient souvent à l’ombre des regards indiscrets et qu’elles restaient dans la plupart des cas non revendiquées.
Le chef de l’« orchestre noir » italien Si le champs d’action de l’opération Condor se limita essentiellement à l’Amérique latine, des actions terroristes auront également lieux en Europe. Ainsi, le 6 octobre 1975, Bernardo Leighton, l’ancien vice-président du Chili (de 1964 à 1970), se retrouvera dans la ligne de mire des tueurs pinochetistes. Il sortira gravement blessé de l’attentat qui venait de le viser à Rome. Pour mener à bien ses missions européennes, les responsables de ce réseau de terrorisme d’Etat recrutèrent un réseau de terroristes d’extrême droite, majoritairement constitué de terroristes néofascistes italiens membres de l’« Avanguardia nazionale ». Leur chef était alors Stefano Delle Chiaie, le « cerveau présumé de l’orchestre noir italien », dixit un article de « Libération » de juillet 2001.
Des enquêtes prouvent en outre que Stefano Delle Chiaie se déplacera clandestinement, durant la période de l’opération Condor, au Chili et en Argentine. Là, il rencontra notamment Michael Townley, le « serial killer » de la DINA déjà cité plus haut dans ce présent article.
L’implication dans la « stratégie de la tension » de Delle Chiaie – alias « Alfa » – dans le milieu interlope des organisations secrètes, est précise. Cette fameuse « stratégie » était un plan concocté par des services spéciaux d’outre-Atlantique, impliquant des hommes clés de la droite chrétienne italienne et des organisations clandestines fidèle à l’Ordre nouveau. Cette conspiration – dont le QG se situait au Collège de l’OTAN à Rome - avait pour objectif d’empêcher coûte que coûte l’arrivée au pouvoir en Italie - de façon électorale - du Parti communiste. Nous étions à cette époque encore en plein guerre froide et un spectre hantait toujours le « monde libre » : celui du communiste. La méthode utilisée par cette « stratégie », à l’instar de l’opération Condor : le terrorisme. La stratégie visait à mettre sous tension la population afin qu’elle accepte un durcissement du régime. Elle visait aussi à diaboliser la gauche démocratique en général et les communistes en particulier.
Démocratie pour nous, dictature pour eux ! Plusieurs enquêtes, en Europe et en Amérique latine, démontrent l’étendue du réseau constituant Condor. Au Brésil, en 2000, une commission d’enquête parlementaire tenta de faire toute la lumière sur cette dernière. Ailleurs, l’Omerta règne toujours et des lois d’amnistie seront mêmes votés sous la pression des partisans parlementaires des anciens régimes dictatoriaux pour sauvegarder leurs criminels.
L’opération Condor dans l’histoire politique est un triste exemple, mais fort illustratif, de l’implication entre des services secrets de régime dictatoriaux, une phalange politicienne ultra-droitiste nord-américaine (en gros celle que nous avons retrouver récemment derrière le lobby pro-guerre contre l’Irak) et des terroristes néonazis. Le nom de la CIA, mais aussi du FBI, ainsi que celui de l’ex-secrétaire d’Etat nord-américain Henry Kissinger apparaissent régulièrement dans les « dossiers noirs » du Chili. Pour certains intérêts (économique ?), des démocrates sont fins prêts à s’allier avec le diable ! « Démocrates » ici, amis des fascistes et autres intégristes là-bas. Quelle belle leçon de morale… avec combien de litres de sang sur les mains ?
http://www.resistances.be/chili02.html
Commentaire de forever6602 (11/08/2006 14:36) :
je te remerci pour tout tes comentair ca ma fai plaisir ton blog est super
bonne continuation bisous a+
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